lundi 31 décembre 2012

Entre Noël et Jour de l'An

Qui aura le dernier mot ?



Devinez comment nous fêtons Noel ?











le vin est excellent !!








Nous fêtons le réveillon du 24 devant un bon repas : 1kg de langoustines fraîches cuisinées à l'ail
et du poulpe au curry avec riz citronné que nous mangons seulement le lendemain car les langoustines se suffisent à elles-même. Donc 36h sans mettre le nez dehors, à lire, regarder des films, buller, trainer... le top !
Joyeux Noël


Le 26 nous nous rendons à la ville de Puerto Deseado, histoire de refaire le plein d'eau, quelques courses et du gasoil. Au retour ... miracle : plus de vent !
C'est tellement rare ici que ça vaut la peine d'être mentionné.
Alors en 10 minutes je suis opérationnel et je fais un de mes plus beaux vols depuis notre arrivée en Argentine.



Un vol d'une demi-heure au dessus du rio, des canyons, des falaises.
Un peu froid aux mains mais superbe vol.

Coucher de soleil à Puerto Deseado; je viens de me poser
Au coucher du soleil, voyez "ma" biroute (ou manche à air pour les non initiés) :


Le matin nous prenons la route vers la forêt pétrifiée. 200 km dont 50 de piste pour arriver à ce lieu où les arbres tombés il y a 150 millions d'années se sont pétrifiés et ensevelis sous les alluvions, ressortent maintenant à ciel ouvert grâce à l'érosion :

Forêt pétrifiée

Certains troncs font plus d'un mètre de diamètre.



Au retour nous croisons une famille française qui voyage de concert avec Pablo et Natacha.
Mais là, ils sont seuls sur le bord de la route. Motif : une durite percée.
Or Astérix m'avait conseillé, lors de nos longues discussions sur le bateau, de toujours avoir avec moi une chambre à air de vélo qui, tendue, pouvait réparer toute durite endommagée. Aussi, à Zarate, (Argentine) lors d'une escale, j'ai récupéré, chez un réparateur de vélos, 2 chambres à air usagées.
Et voilà que grâce à cette astuce, on a pû dépanner un compatriote...!


Après cette étape étonnante et une halte à Puerto San Julian au bord de la mer, où nous entreprenons une opération "nettoyage de la plage",


Nous voici partis pour l'aéroport de Rio Gallegos, la ville la plus au sud de la Patagonie, pour se renseigner sur les vols intérieurs, puisqu'Annabel revient bientôt. Nous cherchons la piste qui nous mènerait au sud du sud de la Patagonie pour retrouver les pingouins, nous la ratons et nous nous retrouvons à 10km de la frontière chilienne et bifurquons sur une piste où il y est indiqué "Laguna Azul" : très bel endroit ! Un cratère de volcan avec un lac au fond... ce qui nous rappelle le Visoke au Rwanda mais avec le soleil en plus et les 3700m en moins à gravir !
Comme toujours, beaucoup de turbulences en l'air mais je m'y habitue.

Laguna Azul vue aérienne


La soirée nous allons au fond du cratère et le lendemain nous en faisons le tour, hypnotisés par ce lieu magique. Je fais un vol l'après-midi puis encore un le soir ...








Douchka est ravie de tout cet espace et galope pendant un long moment parmi les poules d'eau ou autre oiseau à sa portée.

Vous êtes surement tous à la fête, à l'heure qu'il est et nous, nous allons nous trouver un endroit comme on les aime : au bord de la mer, au calme, n'entendant que les vagues et les oiseaux survolant le rivage... bientôt nous passerons de l'Atlantique au Pacifique et la mer sera moins accessible puisqu'elle sera au Chili.

En attendant, voici un panorama de la faune en Patagonie :


Et bonnes fêtes à tous !




samedi 22 décembre 2012

le retour de Catherine

J’ai donc passé 3 jours seul sur une plage superbe à Punta Loma (12 km au sud de Puerto Madryn) : l’occasion de faire un superbe vol (je mettrai la vidéo quand j’aurai un débit internet suffisant) de faire des randonnées avec Douchka.

Punta Loma
 J’en profite pour régler le problème du gaz et de l’assurance RC de Leonce. La mobylette m‘aide bien pour me déplacer malgré une interception par la police car je roule sans casque et sans papiers (la mobylette ayant plus de 30 ans, je n’ai pas de « certificat de naissance » donc ne peux pas l’assurer non plus, donc à utiliser avec modération !).
 
Je retrouve Catherine au terminal de bus à Puerto Madryn : après 22 heures de bus elle est un peu décalquée…

Je l’emmène pour une surprise : sur les marches du ponton du port, vivent plein de lions de mer : ils sont accessibles à quelques mètres et sont très sereins quand on les approche (faut dire qu’ils ont des ratounes dignes du tigre et ne doivent pas se laisser embêter).


Nous partons vers le sud : Trelew où on s’offre un super restaurant : ceviche (poisson cru cuit au jus de citron) et  grillade tendre à souhait.

 




Le resto fini, on part pour dormir sur la plage à 20 km plein est et on s’installe dans la nuit face à la mer.

<--à hauteur de Trelew




Au matin, la vue est superbe : immense plage où quelques pêcheurs s’adonnent à la pêche du bord de la plage.
Je fais la rencontre de Roberto qui pêche près de Leonce, il me montre ce qu’il a attrapé : un énorme poisson de 5kg. Il m’explique qu’il en a tellement qu’il les offre à ses amis…alors nous devenons amis !
Roberto et son filet de poisson
 Il nous l’apporte au moment de rentrer manger, tout nettoyé et sans arêtes.
L'occasion de prendre l’apéro ensemble. Il est pêcheur de profession mais sur un bateau et nous renseigne une échoppe où acheter des langoustines excellentes.
Nous y allons et achetons ½ kg de langoustines toutes fraiches.

80km de piste pour atteindre Punta Tombo où séjourne une colonie d’1million de pingouins. 


 
Ils sont très touchants ces manchots de Magellan, se promenant à la Charlie Chaplin, 


Apparemment, très amoureux dans leur couple :
 












l’occasion de les voir dans leur environnement,
la colline est couverte de points blancs et noirs.



Catherine adore leur façon de se déplacer

Nous reprenons la piste vers le sud : 80 km sans croiser le moindre véhicule.
Seuls quelques guanacos qui nous observent étonnés(famille des lamas).
Guanaco
L’occasion de faire courir Douchka à côté de Leonce pour la fatiguer un peu.
Nous arrivons à un lieu renseigné sur la carte mais ne représentant qu’une seule maison isolée au bord de l’eau.

Nous savourons le soir même les  langoustines cuites à l’ail avec un filet de citron ; elles sont si bonnes qu’on dirait du homard. Le boudin acheté se révèle par contre très gras et Douchka l’apprécie plus que nous !

Le matin le vent semble calmé alors je fais un petit vol mais à peine en l’air, les rafales sont si violentes que je me repose de suite.

Décollage à côté de Leonce

Nous repartons vers le sud : à nouveau, 80km de piste pour arriver à Camarones où nous nous préparons un festin avec le poisson de Roberto (cuit avec oignons, tomates et pommes de terres, le tout au four : eh oui ...le four de Leonce est un plaisir avec la cocotte Tupperwaere achetée par Catherine avant le départ).

vendredi 21 décembre 2012

Retour de Buenos Aires : le 20 décembre

Annabel, Eve et moi sommes parties lundi 17 décembre, de Puerto Madryn, le soir et nous sommes arrivées à Buenos Aires le lendemain vers 15h, soit 20h de bus, laissant bernard avec ses 2 compères Astérix et Olivier et leurs compagnes Marie et Anne.

Arrivées à BA, nous allons chez Rodolphe, un français installé à BA depuis 18 ans, dans un charmant appartement avec 2 terrasses, tout près de chez Dominique et Veronica.

Après une bonne douche bien méritée (!!!), nous allons, Annabel et moi, redonner les livres que Dominique m'avait gentiment prêté et qui habite à 5 mn à pied de chez Rodolphe (que le monde est petit !). Nous prenons une bière accompagnée d'empanadas et d'une salade à une terrasse d'un restaurant. C'est tout sweet, comme à chaque fois.

Annabel me laissant entendre très fortement qu'elle voulait se coucher, nous rentrons, Veronica n'ayant pu nous rejoindre car elle avait des examens ce jour-là.

Le lendemain, nous allons en bus toutes les 3, Annabel, Eve et moi, à La Bocca se promener et humer un peu des quartiers typiques anciens de BA et faire nos dernière emplettes pour Noël.

En rentrant, je demande  à Rodolphe ce qu'il y a de plus pour lui en Argentine par rapport à la France. Il me répond tout de go : "les gens ne sont pas stressés ici" et je lui dis "ça c'est bien vrai ! mais pourquoi ne le sont-ils pas ?" et il répond une phrase très juste : "on pourrait plutôt se demander pourquoi les français le sont, stressés !". Oui c'est une caractéristique d'ici : les gens ne s'énervent pas et prennent les choses comme elles viennent, ne paraîssant pas s'angoisser. D'ailleurs, leurs chiens leur ressemblent : ils ne sont pas stressés non plus. Tel maître tel ...

Après un repas sympa mais un peu long tous les 4, ce fût vite l'heure d'aller à l'aéroport pour qu'Annabel et Eve puissent prendre leurs avions respectifs et moi, retourner à Retiro pour me trouver un bus qui me ramène à Puerto Madryn retrouver Bernard. J'en trouve un qui part à 20h.

La gare de Retiro est immense : il y a au moins une centaine d'espace pour les bus qui sont le principal moyen de locomotion en Argentine. Le gars qui me vend le billet a dû me sentir perdue car il m'accompagne jusqu'au bus. Il faut dire que le quai du bus et le bus même changent très vite en Argentine ! Retour : 21h de bus.

J'ai avec moi un cadeau interdit pour Bernard : des fruits ! Vous vous souvenez de notre première fouille par les services sanitaires?
Donc à chaque passage de région, je me sens comme un dealer et je me demande si la police va me prendre avec mes produits illicites.

Tout va bien jusqu'au dernier passage : là je vois les gendarmes avec un chien.
Je me dis : "Woah ! ils ont dressé un chien pour reconnaître les fruits ! Damned, je suis cuite !"

Moment de suspense intolérable !
Mais finalement le labrador passe à côté de moi indifférent. Par contre, ensuite il va au 1er étage du bus et je ne sais pas ce qu'il a trouvé mais une jeune fille descend du bus avec ses bagages ... j'opterai plutôt pour de la drogue ... mais va savoir ! Cela nous vaut une heure de retard. Mais bon, 21h ou 22, n'est-ce pas ?  Je suis tout de même impatiente de retrouver mon beau chevalier volant !

Je passe mes produits prohibés sans encombre et bernard est ravi des cerises et des brugnons très bons que je lui ramène car c'est une denrée difficile à trouver en Patagonie.

Lui-même m'attend en me disant qu'il a une surprise pour moi. Comme nous nous dirigeons vers le ponton sur la plage, je crois à un tour en bâteau : tout faux ! mais c'est tout chou : il a repéré sur une des passerelles 2 familles de lions des mers qui sommeillent gentiment. Nous pouvons les approcher à quelques mètres ... mais je crois que bernard vous en parle dans le prochain message !

Bon j'abrége car bernard s'est branché avec des québécois et je vais aller les rejoindre (nous sommes dans un très bon restaurant à Trelew, à 60km au sud de Puerto Madryn), ancienne ville galloise.

N'hésitez pas à nous laisser vos commentaires ou email : cela nous fait très plaisir !

mardi 18 décembre 2012

Valdes le départ



De retour sur Valdès (après avoir visité l’Ecocentre de Puerto Madryn et réalisé une lessive qui s’imposait), nous retrouvons Astérix et Marie, Olivier et Anne installés à notre superbe plage de Punta Pardelas. La journée se passe à buller, faire planer ses pensées dans le bleu de la mer, plonger dans une séance de méditation avec Christophe André, ...



Le moment également de remettre la mobylette Peugeot 103 en état : elle a bien souffert pendant le voyage et le boisseau du carburateur est complètement grippé. Je passe tout l’après-midi à la retaper pour l’entendre vrombir en fin de journée.

La météo est vraiment spéciale ici : le vent peut se lever d’un seul coup avec une violence inégalée, passer d’une petite brise de 5km/h à des rafales de 60km/h en l’espace de 20minutes.
Les gardes m’avaient dit que le vent est souvent fort le matin et le soir mais se calme vers 14H.

El Paradise (où les brownies sont d'enfer)



De fait, je profite d’une accalmie pour décoller. Objectif : survoler le seul petit village de la Péninsule : Puerta Pyramides.









et notamment le restaurant « El Paradise » où le dessert Brownie est incroyablement bon (à se lécher les babines) bien décidé à tenter un troc de photos contre des brownies.




Lions de mer en pleine sieste








J’en profite pour pousser mon vol jusqu’à la pointe où se prélassaient les lions de mer de la Punta Pyramides. Ils sont toujours là, dans la même position que l’autre fois.


Je salue en passant le raidillon maudit franchi en marche arrière et reprend la direction du bercail.
la baie de punta pyramides

Avant d’arriver, je suis secoué de plus en plus ; les rafales se font violentes et je me dépêche de me poser avant d’être trop bousculé.
Le soir, apéro chez Astérix qui nous sert des tiponch fameux (Asterix a vécu longtemps en Guadeloupe) qui se terminent par un spaghetti sauce arabiata.
Le lendemain, bricolage car j’ai le faisceau électrique du phare arrière droit du camping-car qui s’est sectionné et les clignotants du porte-vélos à remplacer (suite à ma montée en crabe).
Petite accalmie de vent


Même topo que la veille : le vent violent se calme vers 15h:


 Je pars survoler la baie aux baleines. Superbe vol à flanc des falaises ; 

La marée est basse et je découvre les baleines très proches du bord.
Je survole un groupe de 6 baleines à 100m sous moi et au moment d’immortaliser celles-ci, ma batterie d’appareil photo me lâche…Dommage, j’aurais aimé vous faire partager ce grand moment et ces images magiques resteront dans ma seule mémoire.

Je rentre car les rafales se font plus présentes et me pose devant Léonce.
Le vent devient vite rafaleux. Je démonte le paramoteur car nous avons prévu de partir lundi matin pour Puerto Madryn. En effet, Annabel reprend le bus avec Catherine pour Buenos Aires vers 19h.

Nous quittons notre plage fétiche vers 10h tous en groupe car un passage difficile (escarpé et ensablé) nous attend au retour ; finalement Leonce franchit sans encombre l'écueil.

Nous décidons de nous arrêter au « Paradise » pour tenter notre troc avec les brownies ; on s’installe au restaurant et je montre les photos aériennes prises de la ville.La patronne est toute émoustillée de les voir et accepte avec plaisir ma proposition. Nous déjeunons sur place de délicieux calamars frits 

et dégustons les brownies offerts par la maison. Vive le troc !
l'objet du délit !

En reprenant la route, à 3km à la sortie du village, un camion VW transporter, siège sur le bas-côté : c’est Pablo avec sa femme et ses 3 enfants qui a séjourné avec nous sur la plage de Punto Pardelas : l’axe de fixation de sa roue avant droite sur le cardan s’est défait et menace de casser. Nous embarquons sa famille et l’escortons avec les warnings jusqu’à la station service du village. 

Finalement la panne s’avère moins grave que prévu car le mécano de la station arrive à resserrer l’écrou.
Pablo et sa femme: plus de peur que de mal
Nous quittons finalement Valdes vers 16h pour rejoindre Puerto Madryn. Annabel et Catherine embarquent dans un bus grand confort qui les emmènera à Buenos Aires en 20 heures.
Le soir, Astérix et Olivier m'invitent à souper pour consoler un pauvre célibataire esseulé !

Mardi matin, nous nous quittons : ils repartent tous les 4 vers le sud et je reste à Puerto Madryn où je fais fabriquer par un tourneur une pièce en laiton qui me permet d'utiliser les bouteilles de gaz argentines (qui sont vraiment pas chères ici 5€!) avec mon installation de gaz française. Le détendeur modèle argentin que j'ai acheté ici ne libère pas le propane avec assez de pression, ce qui met mon installation en arrêt sécurité. 
Je vais me diriger vers Trelew pour y attendre Catherine et descendre vers le Parc naturel de Tombo, réputé pour ses colonies de manchots (500.000 individus y vivent).
Hasta luego

jeudi 13 décembre 2012

Valdès



Nous quittons Puerta Pyramides après un délicieux repas au Paradise restaurant dont le brownies est à se damner...








Le temps de faire le plein d'eau chez les pompiers et nous partons explorer la péninsule.
Notre première étape est "Punta Pyramides"; en descendant la piste très raide où je me dis :
 "Bernard, tu vas t'amuser pour la remonter...!"
Nous observons des lions de mer en contrebas ; ils font des bruits assourdissants (et on prétend que je ronfle !).

La remontée se révèle de fait impossible : à 3 reprises j'essaie de la grimper en prenant de l'élan mais chaque fois, Leonce s'immobilise au milieu en dérapant. Nous sommes tellement lourds et la traction (roues avant motrices) se révèle un handicap dans les montées.


la piste en raidillon
Après avoir essayé la méthode "marche du crabe" en enfonçant l'arrière du porte-mobylette,

le garde venu 
la seule solution envisageable est de faire toute la montée en marche arrière en allégeant le poids au maximum (Catherine, Annabel et Douchka monteront à pied).

Je fais les 300 mètres en marche arrière, accélérateur à fond , en me dirigeant aux rétroviseurs ... ouf !  Cette fois-ci, on est passé !


Ensuite nous prenons la direction du Nord de la Péninsule : 70km de piste où la poussière dégagée est terrible et s'infiltre par l'arrière sur la couette et les oreillers pour commencer, et dans l'ensemble de l'habitacle par la suite. c'est tellement dense, que cela en devient irrespirable !


A Punta Norte, nous observons des lions de mer à la jumelle et rentrons à la tombée de la nuit.















Normalement nous n'avons pas le droit de dormir sur la péninsule en dehors du camping qui ne nous a pas plu.

Le garde, qui m'a conseillé lors de ma marche arrière épique, me renseigne une plage, Punta Pradelas, où on peut bivouaquer. Nous y arrivons à la tombée de la nuit et cela se révèle un endroit paradisiaque. Le matin, n'y tenant plus, je m'attelle à monter enfin mon paramoteur.


Enfin, le paramoteur prend "forme humaine"

Je sors la voile, colmate quelques trous dans la toile, débouche le carburateur. Au moment où je finis, les gardes arrivent avec leur patrouille : bien loin de m'interdire quoi que ce soit, ils sont curieux de voir cela : ils n'ont jamais vu de paramoteur voler ici. Je leur promets de leur envoyer les photos par internet.


 Le vent s'est un peu calmé et je décolle.











La baie est merveilleuse : c'est en fait ici que les bateaux, chargés de touristes, partent de Puerto Pyramides et viennent observer les baleines.

Punta Pradelas avec Leonce

Je survole 1 maman avec son baleineau en gardant la hauteur nécessaire pour rejoindre le bord en cas de panne moteur :



c'est trop beau de les voir se détacher ainsi sur la mer bleue !


Subitement le vent se met à forcir. On m'avait prévenu mais de façon aussi subite, j'en suis étonné. Raisonnable comme je suis, je décide de rentrer me poser : sage décision car 10 minutes de plus et ce sont des rafales à 35km/h.

Dans la soirée, les baleines se sont rapprochées : nous les avons maintenant devant nous et nous pouvons les observer du bord à moins de 30 mètres pendant plus d'une heure. Elles prennent leur respiration avec un sifflement strident.

Baleine vu du rivage
Nous voyons même un orque faire des sauts, en arrière plan des baleines.


Le soir, repas de fête : Catherine nous prépare des pommes de terre sardalaises avec des gésiers confits (merci tata Elise) accompagnés d'un Pécharmant délicieux.



Le vent forcit encore et devient violent ; nous manquons d'eau  et décidons de rentrer au village, faire le plein d'eau.

Sur le chemin du retour, nous croisons Olivier et Anne, puis à l'entrée de la péninsule Asterix, Marie et Eve qui reviennent avec nous sur Puerta Madryn, le temps d'une nuit de camping.



Ils partent de bon matin pour découvrir notre baie. Nous les rejoindrons tous demain, le temps pour nous de faire une lessive et des courses. Le vent devrait se calmer et je compte bien faire d'autres vols sur la péninsule et survoler les éléphants de mer...

ps : je viens d'ajouter des photos de Buenos Aires au message "Punta Indio : jeudi 29 novembre"

lundi 10 décembre 2012

Péninsule de Valdes : lundi 10 décembre

Enfin arrivés après 1500km de route entre Punta Indio et la Péninsule de Valdez !
Nous avons roulé depuis mercredi midi jusqu'à hier soir, dimanche.

Depuis notre départ de Punta Indio, nous avons eu 2 jours sous la pluie. Ensuite, nous arrivons à Mar Del Plata, juste pour une petite épilation de mes jambes : cela nous vaut une bonne tranche de rigolade au restaurant où Bernard mime l'épilation pour trouver une adresse. Le restaurant de poissons est délicieux. Mais la ville est trop grande et trop agitée pour que nous ayons envie d'y rester. Pour le moment, et mis à part mon escapade dans la Puna dans le Nord, l'Argentine est très européanisée.

Vous connaissez l'expression "la pampa", n'est-ce pas ? et bien nous la traversons durant tous ces km : des étendues de pampa à perte de vue. Et au vu de ces paysages monotones, bernard n'a pas envie de voler. D'ailleurs, devinez quoi ? il n'a toujours pas monté son paramoteur !!!

Nous remettons le matériel humanitaire confiée par Nicole, pour "les enfants d'Attacama", à Daniel.
Nous nous donnons rendez-vous à un croisement. Daniel appelle Bernard qui ne comprend rien pendant 10 minutes (son flux d'espagnol dépasse ses capacités d'adaptation !). Finalement quand il lui parle d'une mobylette, il comprend qu'il est derrière nous et nous suit depuis un bon moment.
Daniel

Vendredi, nous nous arrêtons à Baya Blanca pour faire quelques courses et manger une glace. Je suis très contente d'avoir trouvé des légumes et des fruits car ce n'est pas si courant en Argentine. Fruits que le service sanitaire veut nous confisquer quelques km plus loin. Nous ne nous dégonflons pas : nous transformons nos fruits en une salade de fruits et on leur laisse les épluchures !

Samedi, nous arrivons à Las Grutas :  c'est là que nous laissons David, un colombien qui faisait du stop et s'arrête dans cette station balnéaire pour vendre les bijoux qu'il confectionne lui-même.

David

Nous prenons notre 1er bain de mer :


Difficile de rentrer dans l'eau mais une fois dedans, nous sommes heureux comme tout et Douchka ne l'est pas moins à venir nous rejoindre même loin de la plage. Il n'y a qu'Annabel qui n'est pas tentée et qui prend des photos.



La douche solaire sert pour la première fois pour nous rincer.

















Dans la soirée, bernard me fait le coup de la panne. Heureusement pour lui, c'est la fin de la journée mais pas encore la nuit et de gentils argentins le prennent en stop et le ramènent avec son bidon sous le bras. Pendant ce temps-là, on se fait une séance ciné avec Annabel en attendant notre héros :-), sous la protection de Douchka.

Après avoir fait le plein, nous dépassons la route pour rejoindre une piste et se retrouver au bord de la mer dans un endroit magnifique que nous avons le plaisir de découvrir à notre réveil le lendemain.
Chambre avec vue sur la mer


 Cela nous fait penser à la Bretagne, avec moins de rochers. Mais les couleurs sont similaires. Et le lendemain, dimanche, nous nous réjouissons de petit déjeuner dehors devant ce superbe paysage, l'odeur de l'océan et le petit vent qui vient nous caresser les joues.
Première séance de méditation en commun.
Scéance de Méditation

L'endroit est enchanteur



















Nous reprenons la route, avec hésitation car l'endroit est paisible et beau, mais nous sommes impatients de découvrir les animaux marins à la Péninsule de Valdez.

Entrée du parc

Puerto Pyramides

 Nous y arrivons dans la soirée mais le camping est moche alors on ne se posera pas ici pendant 8 jours, comme prévu.

Pendant que je vous écris, Bernard et Annabel font des math et du latin. Nous attendons la marée haute pour aller à la rencontre des orques, des éléphants de mer, des baleines ... cela nous fait déjà rêver, rien que sur les prospectus !