jeudi 31 janvier 2013

Lago gardiel

Après avoir roulé sur le bitume puis la piste, la nuit venue et la fatigue se faisant sentir, nous nous mettons à la recherche du lac Gardiel qui se trouve dans les parages : mais que nénni ! Alors on s'arrête au bord de la piste, la fameuse RN 40 qui n'est pas goudronnée sur une grande partie. Nous nous délectons du silence : à part les touristes, peu de monde passe ici : nous sommes peu dérangés par le passage des voitures. Bernard part se promener jusqu'aux collines avec Douchka et il ne sait pas encore que le lac est juste derrière ...

Le lendemain, après une séance méditation, nous reprenons la route ... heu, la piste !
Et 2 km plus loin, nous tombons sur la route qui mène au lac Gardiel. Après un parcours chaotique où la piste ressemble plus à un assemblage de pierres, nous nous retrouvons au bord du lac. Et miracle, point de vent ! Bernard dégaine aussitôt son paramoteur et part survoler ce bel oasis.


Lac Gardiel


Il survole la famille qu'il a rencontré au bord de l'eau et qui nous a gentiment offert un poisson qu'ils viennent de pêcher


Ensuite, baignade pour Bernard et Douchka :

Et moi j'agonise au bord de l'eau tellement le manque d'air me donne l'impression d'étouffer :


Après avoir volé, nagé, pêché, Bernard remballe tout et nous partons de cet endroit encaissé où je suffoque. Et c'est là que nos première bourdes vont durer pendant 48h ...

mercredi 30 janvier 2013

El Chalten (suite)

El gaucho se promenant à cheval dans El Chalten









Petite promenade au-dessus de la ville :
El Chalten a été créée en 1985. Point de départ des passionnés d'alpinisme et d'escalade.
L'ambiance n'est pas la même qu'à El Calafate : ici c'est du tourisme de randonneurs et de sportifs alors qu'à El Calafate, c'est du tourisme de masse (avec le glacier Perito Moreno à côté).


Pas si souvent que l'on soit en ballade tous les 3 !

 Et quelques pressions diverses et variées pour faire avancer Annabel :





Arrivés en haut du sommet :

Après que Bernard ait effectué un vol à la sortie de la ville qui lui a valu l'arrivée de la police (un "charmant" propriétaire les a prévenu que bernard aurait décollé de son terrain sans son autorisation alors que c'est faux : vous connaissez bernard : jamais il ne se permettrait de décoller d'un terrain sans demander l'autorisation auparavant ;-)) et des gardes du parc qui lui précisent qu'il ne doit pas voler au dessus du parc national, nous prenons la piste pour aller dans un endroit paradisiaque, nous a-t-on dit : un lac où nous pourrons nous poser au bord sans problème. Mais problème il y a : barrière et arrêt de la route. Alors nous restons derrière la barrière et continuons à pied où, pour la 1ère fois depuis que nous avons pris la route en Argentine, nous traversons une forêt : c'est bon d'être parmi les arbres !

Les étriers du camping-car ont encore fait des leurs mais cette fois-ci, étant arrêté en face d'un camping, Bernard a eu l'aide de 2 argentins qui lui ont fourni une clef 2 fois plus efficace que la sienne donc les boulons sont serrés serrés et cette fois-ci, on y croit !
 
au Lago Desierto

Un pêcheur québécois pêche à la mouche et prend 2 poissons qu'il était prêt à nous donner mais les poissons se font la malle !


Cascade sur la route :

Nous retournons ensuite à El Chalten pour un dernier remplissage d'eau, de gazole ... et reprenons la route, direction le Nord.


mardi 22 janvier 2013

Vers El Chalten, lago Viedma

Partant d'El Calafate, après 100 km de route et 50 km de piste, et surtout une belle panne (l'essieu arrière a eu ses étriers détachés, me dit Bernard) : chapeau à Bernard d'avoir réussi à résoudre ce gros gros problème car quand j'ai vu l'essieu, je me suis demandée comment on allait s'en sortir car sur cette piste, en 2 jours, nous avons croisé 3 voitures ! Et remettre un essieu, je ne sais pas si vous avez déjà essayé mais pas facile ! Il transpirait mon beau chevalier !!!


Annabel vient hydrater notre héros


Et pendant ce temps-là, comme d'habitude, Douchka recherche des os de carcasses

Douchka à la recherche d'un bel os
 et arrive toujours à en dénicher au moins un :
Trouvé !


Et Annabel continue ses cours, un peu penchée dans le camping-car



Nous passons 2 jours en pleine nature pendant ce week-end cool, avec presque pas de cours. Donc grasse matinée pour tout le monde ...

Vue du Fitz Roy de notre bivouac

ou presque ! car Bernard, ayant "reniflé le peu de vent dehors, part tout de go voler : faut dire qu'il était frustré depuis qu'il sait qu'il risque la confiscation de son paramoteur s'il vole au dessus des parcs nationaux. Donc il n'a pas volé ni dans le Parc Torres Del Paine ni au glacier du Perito Moreno et vous imaginez bien que ça le démangeait beaucoup.

Vue aérienne


Fitz Roy, de + près
Petite épine à enlever pour le chevalier du ciel



Annabel commence à se faire à l'idée qu'elle va devoir ... randonner ! Un paquet de chips et du coca sont l'appât pour la grimpette.


A un croisement de route qui va vers El Chalten, le haut lieu des alpinistes et des félés de l'escalade, nous prenons 2 auto-stoppeurs français. A El Chalten, nous retrouvons les 2 filles prises en stop à la frontière chilienne et elles nous indiquent les belles ballades à faire dans les environs.

A l'office du tourisme de El Chalten :
Annabel à fond dans l'escalade ...
Arrivés à bon port, nous cherchons un endroit où Bernard pourrait s'envoler ...
 Mais trop de vent jusqu'à présent.
Alors nous allons randonner.
A bientôt

samedi 19 janvier 2013

Le glacier de Perito Moreno

On approche du Perito Moreno

Nous n'avons que 2 mots devant ce paysage extraordinaire : impressionnant et grandiose !
Nous sommes baba même en nous arrêtant devant le premier mirador (il y en a 3 avant d'arriver au parking où nous descendons les passerelles).

Passerelles permettant de circuler devant le glacier



De près, les reflets bleus traversent la glace




Du haut de la passerelle

Tout près du glacier

Un champ de glacier


Dans l'eau, la glace déjà tombée

Nous pensions prendre le bateau et randonner en crampons sur le glacier mais nous sommes tellement proches sur les passerelles que ça nous semble déjà très bien. Donc pas de crampons mais beaucoup d'émotions rien qu'à entendre les glaciers tomber dans un déchirement impressionnant.


Notre photographe préférée

Belle journée ensoleillée devant ce champ de glace

A l'extrémité, un morceau du glacier ne va pas tarder à tomber

Après cette après-midi incroyable, nous décidons de revenir le lendemain et cherchons le camping le plus proche, à une heure de là, en pleine nature, en face du glacier.

Entre le camping sauvage et le camping payant, nous n'hésitons pas : la vue au camping sauvage est nettement plus belle et nous sommes parés en eau donc pas de problème. Et c'est nettement mieux pour Douchka qui se promène librement dans la nature.

Le lendemain, nous sommes réveillés par les aboiements de Douchka : des chevaux s'approchent de nous et c'est magique :


Douchka face aux chevaux
Nous retournons en fin d'après-midi pour s'imprégner une dernière fois de ce lieu magique.
Puis rentrons sur El Calafate.
Panneau des principaux glaciers sur terre

Eric Gedeon, mon sponsor pour les photos aériennes, m'a donné l'adresse d'un contact à El Calafate qui va se renseigner pour obtenir une autorisation de vol sur le glacier. Je le rencontre le matin : accueil chaleureux mais il me confirme que je risque une amende et confiscation du paramoteur car tout survol d'un parc national en Argentine est strictement interdit.

Le soir, on retrouve Asterix et Marie pour une invitation spaghetti au bord du lac, face aux montagnes enneigées.
les flamands sur le lac

Nous dormons au bord de l'eau et  après une grasse matinée nous nettoyons la plage (où s'accumulent de nombreux déchets de plastique, verres, papiers...)
Douchka ne comprend pas qu'il ne faut pas ramasser que les morceaux de bois!


vendredi 18 janvier 2013

Puerta Natales : 11 ans d'Iloukia + Parc National Torres del Paine

Arrivant tard à Puerto Natales, nous cherchons un endroit près de la mer pour passer la nuit, le camping décrit comme super, est en effet super pour les campeurs avec tente car si le camping-car y entre, il n'y a plus de place pour personne tellement il est petit.

L'emplacement près de la mer que nous trouvons paraît correct. Le lendemain matin, nous réalisons que nous sommes sur un chantier en plein travaux et lorsque nous mettons le nez dehors, il y a une vingtaine d'ouvriers qui sont déjà au travail, sans être venus nous déranger dans notre sommeil ! Vraiment sympas.

Pendant notre petit-déjeûner, nous apercevons par la fenêtre le véhicule d'Olivier et Anne que nous n'avons pas revu depuis la Péninsule de Valdès, 3 semaines plus tôt. Ils viennent prendre un thé chaud et nous dire qu'ils nous ont remplacé la veille pour le plat de pâtes chez Astérix et Marie.

Nous nous rendons ensuite au fameux camping pour prendre une VRAIE douche et nous en profitons pour nous connecter à la wifi. Et Annabel de dire : "Mais on dirait la voix de Natacha" et en effet, nos routes se croisent toujours. Nous nous croisons plus facilement que si nous nous étions donnés rendez-vous !

Nous déjeunons tous les 8 au fameux restaurant indiqué par notre serveur chilien rencontré à Rio Gallegos, en Argentine, et Natacha nous donne rendez-vous dans un salon de thé où nous fêterons les 11 ans d'Iloukia.


Annabel voyageant sans encombres
















Ce samedi 12, la routine : douche super bonne pour nous 3, cours pour Annabel et Bernard, à nouveau king crabe (qui sont en fait des araignées de mer) à déjeuner pour moi et un bon petit vin blanc en accompagnement, courses, le plein d'eau et de gazole et nous repartons pour effectuer une petite randonnée de 3 heures donnant une vue superbe sur Puerto Natales et les montagnes enneigées à l'horizon; au retour, la propriétaire, Frida, nous accueille avec une collation plus que copieuse; nous la remercions avec une photo couleur grâce à l'imprimante sponsorisée par Fred.


Puerta Natales
Sculpture naturelle

Bernard porteur

Annabel ravie de la randonnée

Vue d'en haut

Et en bas, Frida nous attend avec de bons vivres

Elle a droit à sa photo


 Nous repartons  ensuite  vers le parc national Torres del Paine.
 En fait les parcs sont hyper chers au Chili et particulièrement pour les étrangers :
là où un chilien paye 7 euros, un européen paie 30 euros, soit 90 euros en perspective pour 3.

Sachant que les bureaux du parc ferment entre 20h et 8h du matin, nous entrons dans le parc vers 22h et dormons sur le parking d'un camping. Au matin, le responsable du camping dit qu'il y a un gros problème: les chiens sont interdits dans le parc et on ne nous aurait jamais laissé entrer !
Douchka sera donc maintenue cachée et sortie en laisse dans des endroits cachés.
Pas de survol permis non plus et c'est bien dommage car la météo me permet un vol superbe.
 
Journée ensoleillée face à l'hotel Péhoé, grand confort située sur une île.


Moment de détente entre 2 cours :




Cours en plein air


Le soir randonnée de 2h dans ce parc grandiose.

 

Cascade


Nous quittons finalement le lendemain soir...après 21h et sortons du parc sans s'acquitter des droits d'entrée.
Direction l'Argentine.