vendredi 27 septembre 2013

Paraty, Costa Verde


Tout d'abord un grand merci à Evariste qui nous a servi de guide dans les environs de Sao Paulo car nous voulions remplir notre bouteille de gaz et au final, on a dû en acheter une nouvelle car il n'est pas possible de remplir les bouteilles de gaz au Brésil :
Avec un beau sourire comme celui-là, il a eu droit à sa photo sur papier glacé
Samedi 21 septembre 2013, à côté de Campiri, région de Sao Paulo, Brazil
Enfin, ce jour tant attendu est arrivé : nous nous baignons ! Dans une mer un peu fraîche, certes et avec des vagues plus faites pour des surfeurs que des nageurs mais c’est si bon de plonger dedans ! Les sorties d’eau pour lutter contre la force des vagues qui se retirent, nous rappellent la mer au Bénin où nous ne nous sommes pas écartés du rivage, tellement les courants étaient forts.
Quelques beaux surfeurs et une belle paire de fesses ;-)) … les maillots brésiliens (fil dentaire), ce n’est pas une légende !
 
Pas mal bati le beau gosse !

Douchka et Catherine ne quittent pas des yeux les surfeurs et ...


Bernard ne quitte pas des yeux les fesses de la demoiselle !


Encore un surfeur : moins frime mais plus doué sur les vagues



Vendredi 27 septembre 2013, Paraty, Région de Rio, Brazil
Nous sommes arrivés lundi à Paraty. Depuis nous attendons les bonnes conditions météo pour que Bernard puisse voler et faire des photos des nombreux restaurants du coin.
Ce matin, les conditions sont enfin réunies : pas trop de vent et un superbe soleil pour faire ressortir les maisons colorées de Paraty.
Une fois n’est pas coutume : nous nous sommes réveillés très tôt ce matin : 6h30 ! Grâce à Douchka qui couinait pour sortir … j’en ai conclu qu’elle avait trop bu d’eau de mer, une fois de plus et que ses boyaux l’indisposaient. On a dormi dans un adorable petit port à qq km de Paraty, car pour la 1ère fois au Brésil, des employés municipaux nous ont dit d’aller dans un camping à plusieurs reprises.


Concentration du pilote avant vol

Petit port en plein éveil

Petite promenade à la fraiche sur la plage, récupération de notre verre car hier soir, Bernard a troqué de la cachaça contre quelques glaçons pour notre caïpirinia du soir. Nous voilà repartis de bon matin pour le terrain de décollage que Bernard a scrupuleusement repéré.
Petit déjeuner rapide, histoire qu’il ne soit pas en hypoglycémie en plein vol et il me dit : « je te laisse les clefs du camping-car. Si je vois les flics à côté, je me poserai plus loin, comme ça ils ne pourront pas me prendre en flagrant délit » et il part son moteur sous le bras et sa voile déjà en place. Moi j’essaie de calmer Douchka qui, comme à chaque décollage, aboie et est toute excitée, mais c’est peine perdue. Heureusement elle se calme une fois qu’il décolle. Elle vient d’ailleurs d’aboyer à nouveau : c’est comme ça que je sais que Bernard a fini sa prospection sur la ville et se dirige vers la fabrique de cachaça de Maria Izabel que nous avons visité mardi : elle parle très bien français et fabrique la meilleure cachaça du coin (on a testé 5 ou 6 cachaça différentes à 44° : même pas mal !).
1er atterrissage en douce et 2 autres suivront dans la matinée

Paraty, petite ville de 70.000 habitants, tout droit sortie du XVIe siècle, superbement préservée, est l’une des perles du Brésil. Erigée sur un littoral de plages isolées, on n’a aucune peine à imaginer les pirates qui attaquaient régulièrement Paraty au XVIIIe siècle, sachant que l’or transitait ici.
En arrière-plan, des montagnes escarpées couvertes de jungle, semblent plonger à pic dans la baie parée d’une multitude d’îles.
Le centre de style colonial se distingue par ses édifices plusieurs fois centenaires, ses maisons colorées à un étage maximum et à ses rues pavées interdites à la circulation.
Jusqu’au milieu du XXème siècle, la mer demeura l’unique route pour rejoindre Paraty.




Bernard est de retour avec de belles photos : on va pouvoir aller troquer de bons repas !
En fait, il est déjà reparti car il a une commande d’un des restaurants de la plage …





Et les photos de Paraty en déambulant dans ses rues :





 
Les rues sont tellement belles que je ne me lasse pas de les photographier :





Bateaux de pêcheurs transformés en bateaux pour touristes

Après le soleil ... les nuages jamais très loin ici

Et je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ces belles photos prises d'une expo photos de la ville : j'aurai aimé être l'auteure de ces portraits d'habitants de l'Amazonie !

Et le superbe sourire de Maria Izabel, la propriétaire de la fameuse distillerie de cachaça et sa demeure située dans un endroit de rêve :

Bernard la voit tout à l'heure pour troquer ses photos et mes portraits pour quelques bouteilles de cachaça  (en plus des 6 que nous lui avons achetées) ! Et je viens d'apprendre que les propriétaires de la boutique où j'ai essayé 2 robes hier ne sont pas intéressés par les photos aériennes mais par des photos de moi pour leur site ... le baroudage mène à tout, même au mannequinat !



Et le photographe, ravi de ce nouveau troc :

Et une caïpirinia aux fruits de la passion : divin !



lundi 23 septembre 2013

Sao Francisco do Sul

Quittant Florianopolis, nous continuons vers le Nord en longeant la côte brésilienne.
Beaucoup de villes et de buildings, donc nous passons vite jusqu'à Sao Francisco do Sul où Bernard a 2 noms de paramotoristes. Avant de les rencontrer, belle ballade sur cette grande plage où seuls les surfeurs se hasardent :

Douchka toujours à fond, adore se baigner, malgré les grosses vagues qui l'effraient un peu tout de même :

3 ombres en promenade sur la plage :

Et je quitte ma polaire car le vent faiblit, mais il ne fait pas encore assez chaud pour plonger dans la belle bleue :

Quelques vols plus tard, Allan vient à notre rencontre et nous fait la visite du centre historique à quelques km de là et nous invite chez lui avec sa femme :

Ils ont pas mal d'animaux inédits chez eux, hormis leurs 7 chats et 5 chiens et leurs oies et canards :
Ici un superbe serpent :

Et aussi une autruche :
 Ses pattes :
 Et sa tête :
Ca ne donne pas trop envie de s'approcher !
Sans oublier le splendide perroquet :


Nous retournons dans le centre historique pour une soirée samba dans le café du Musée de la Marine :






Où la caïpirhinia commence à faire son effet :

Et au bout de 3 chacun, au rythme de la samba, Bernard me dit que j'ai bien fait d'insister pour venir au Brésil ...






Et revisite le lendemain de la vieille ville, à pied ou en paramoteur :
Une station de service semblant d'un autre temps




Sao Francisco do Sul est la 3ème ville la plus ancienne du Brésil, après Salvador de Bahia et Sao Vicente, fondée en 1504 par les français puis reprise par les portugais.



L'église vue d'en haut

Musée de la Marine où nous avons passé notre soirée samba


Et une halte dans un restaurant délicieux juste au bord de la mer où nous mangeons des huitres et des gambas :







Coucher de soleil à Sao Francisco do Sul
Sans oublier le phare et son passage on ne peut plus restreint ... pour le camping-car :


Et quelques rencontres d'enfants :

 Cette demoiselle nous fait bien rire : elle commence à me parler et comme je ne comprends rien, je lui demande si elle parle espagnol, français ou anglais. Elle me répond en faisant le signe de la croix "English ???!!!" que je pourrai traduire par un "Que Dieu m'en préserve !" et se recoiffe d'un geste tout à fait féminin, juste avant la photo. Merci Mademoiselle pour ce délicieux moment !

















Et nous reprenons la route le lendemain avec Allan qui nous accompagne dans la seule entreprise au Brésil qui fabrique des voiles pour parapentistes : les parapentes "SOL"
Bernard et Allan aux anges
 Et sous une pluie battante, nous nous quittons : un grand merci à Allan pour tous ces bons moments passés ensemble.

Quelques photos, juste avant un orage et juste après un plat de crevettes et de poissons gargantuesques :


Bernard au milieu d'un père et son fils qui vendent des légumes et nous donnent plusieurs régimes de bananes ("régime" : quel drôle de nom pour des bananes !) :

Pour le remercier, Bernard édite sa photo et celle de son fils et ils sont ravis.
Et moi de poser pour un nouveau régime de bananes (après celui du Rwanda) :
Et à nouveau nous préparons des gambas excellentes accompagnés de notre dernière bouteille de vin blanc :




sans oublier la non moins excellente salade de tomates et d'avocat de Bernard ! (n'est-ce pas Vincent ?)











Et avant d'arriver à Paraty, halte à Campiri où la meilleure danseuse de samba du coin m'alpague pour une danse endiablée et une cachaça cul sec !
La danseuse, le guitariste et catherine


J'allais oublier le must important : depuis samedi, nous nous sommes baignés, fraîche la mer mais c'est si bon !!!

A bientôt pour vous montrer des plages de rêve ... les beaux surfeurs et les belles fesses brésiliennes !