La Paz : incroyable perspective quand on arrive sur le haut plateau et que l'on aperçoit la faille dans laquelle s'est construite la capitale de la Bolivie. En arrière plan, collines vertes puis, avec un peu de chance si le ciel est dégagé, les hautes montagnes enneigées.
La 1ère fois, nous descendons du haut plateau au centre ville à pied : que de marches !
Nous sommes arrivés le 24 janvier
2014 à La Paz et en partons 2 semaines plus tard, le jeudi 6 février, presque
dans la précipitation, tellement ils nous tardent de quitter cet endroit froid,
humide et pollué où on respire mal puisque nous sommes à 4000m.
Nous ne restons pas dans l’endroit
« idyllique » que je décris dans le message précédent : dès le
lendemain, on se retrouve quelques centaines de mètres plus loin, dans la rue,
à 200m de la piste d’atterrissage de l’aéroport de La Paz (heureusement le
trafic n’est pas dense), sans électricité ni wifi, ni eau. Bernard persuade le
voisin de nous brancher l’électricité le soir car Javier, notre propre mécano,
n’a plus ni électricité ni machines (pas payé une de ses traites). Rapidement,
Javier et Tigre se mettent au travail et démontent tout le moteur : ça
fait bizarre de voir Léonce le ventre à l'air ! et bernard a quelques
sueurs froides en se demandant si, une fois remontée, la bonne titine va bien
vouloir redémarrer.
Javier part "fabriquer" un joint de
culasse chez un de ses collègues mais il s’avère que le joint n’est pas rond...
donc assez vite, nous prenons la décision de faire venir le joint de culasse de
France : René est mis à contribution et Samy se chargera de l’expédier via
UPS.
Nous l’attendons de pied ferme pour
le lundi suivant. Cela fait déjà 10 jours que nous sommes à La Paz.
L'altitude, le froid, une mauvaise nourriture et v’la le moral en
baisse. On commence à se demander si on va pouvoir rejoindre Lima en
camping-car ! Tous les scénarios sont imaginés afin de récupérer Annabel à
son arrivée et que nous soyons au plus vite réunis.
Le samedi, nous décidons de rester à
l’hôtel à La Paz et visitons la ville.
Tenue typique d'une bolivienne |
Regardez bien ses dents ... |
Un cireur de chaussures |
Bernard part le lendemain matin faire la route de la mort
en VTT.
4 acolytes et un guide
l’accompagnent. Après 1h de route, les voici à + de 4700m pour un dénivelé de
3500m. Le temps de descente prévu : 4h.
La première partie est sous le soleil
et sur le bitume :
La seconde se fait sur une piste
caillouteuse et sous la pluie : il est bien rare que cette partie-là soit
ensoleillée, précise le guide.
Il y a des tournants qui font frémir
…
Et d’autres qui font pâlir :
Bref, tout le monde rentre entier et
j’attends Bernard pour un délicieux repas au restaurant Rosario que nous
recommandons vivement.
Lundi matin : branle-bas de
combat. A la première heure, bernard a rendez-vous à la douane avec Wilmer, le
prête-nom et adresse pour l’occasion, pour payer le dédouanement. Ensuite, ils
viennent me chercher et nous rentrons au camping-car. Déjeûner puis direction
l’aéroport où attend le colis.
Enfin, Bernard a récupéré le joint de
culasse ! Quel soulagement !
Joint de culasse bien arrivé |
Cireur de La Paz |
Maintenant au boulot, le moteur est à
remonter.
Après moults essais, il finit par
démarrer, mais en fumant toujours autant et en ayant que peu de reprise. Les
angoisses ne sont pas finies.
Le lendemain, un dernier essai chez
un spécialiste des injecteurs : il prétend que le moteur est foutu ! Donc nous prenons les compressions...et elles sont bonnes mais il ne veut pas démonter la pompe à injection.
Alors on part illico pour Lima dans un nuage de fumée.
Premier arrêt au Lac Titicaca, à
Copacabana (pas la plage de Rio !).
Bac pour passer d'une rive à l'autre du lac titicaca : pas rassurés par l'embarcation ! |
Réveil au bord du lac le lendemain à Copacabana |
Le lendemain, nous quittons Puno,
après avoir frôlé un orage énorme avec de la grêle qui recouvre en quelques
secondes toute la route et forme une couche blanche.
Encore quelques images de l'Altiplano avant de redescendre au niveau de la mer :
Enclos de lamas |
On s'arrête à Arequipa, beau centre ville historique :
Ensuite nous commençons la grande descente pour arriver au niveau de la mer, donc descente de 3800m :
Volcans en arrière plan |
Plaines vertes au milieu du désert |
Décor de science-fiction ... |
qui s'avère être de près une cimenterie |
Et enfin l'océan pacifique :
La mer au loin |
Arrêt pour le déjeûner : ceviche au menu
Notre table nous attend pour manger un délicieux ceviche tout frais |
Le port de pêche |
Le lendemain, nous espérons voir les géoglyphes du promontoire, mais nous n'apercevons que des longues lignes :
Erreur : il nous est dit qu'il faudra 3 jours de réparation, sans devis ni personne qui vient voir le moteur de notre chère Léonce ! Après avoir demandé un devis, nous nous carapatons rapidos à la recherche d'un spécialiste de la pompe à injection qui nous demande 20 fois moins cher et nous le fait dans la journée ! Voici la fine équipe :
Une fois Léonce réparée, et nous soulagés, nous cherchons une plage aux environs de Lima pour nous poser un peu d'ici l'arrivée d'Annabel 4 jours plus tard : Nous essayons San Bartolo mais la sécurité nous tombe dessus et nous dit qu'il est interdit de rester dans la rue pour la nuit, et nous continuons jusqu'à Puruchuco, assez bruyante mais qui me fait penser à un petit port grec :
Machine à broyer la glace |
Et un ceviche pour le déjeuner, accompagné d'un riz de fruits de mer :
Cherchant un coin plus calme et sur les conseils de Marie, nous allons au dessus de Lima, vers le Nord à Chancay :
Plage de Chancay |
Première nuit à Chancay, face à la mer |
Vue du Château |
Juan et Bernard |
Nous pensons fort à Anne et Olivier et nous sommes de tout coeur avec eux.