Finalement
n’ayant trouvé ni soudeur, ni vétérinaire à la dernière ville chilienne avant
la frontière, nous y allons tout de go : au culot !
Heureusement les douaniers nous laissent passer car les 2 frontières sont très
éloignées : une de chaque côté du massif montagneux de la Cordillère des
Andes. Les douaniers argentins sont plus intéressés par le paramoteur que par
les papiers de Douchka et cette fois-ci, le charmant douanier venu inspecter le
camping-car ne cherche pas au-delà du frigo que nous avions pris soin de vider
auparavant …
Le paysage est
étrange entre les 2 frontières : toute la forêt est morte mais nous n’en
connaissons pas la raison : maladie ? cendres d’un volcan ? …
Une fois en
Argentine, nous cherchons un endroit pour nous poser pour finir les cours de la
journée. Ca ne manque pas car les paysages sont sublimes : montagnes
entourés de lacs.
Pour l’Amérique
du Sud, c’est la dernière semaine des grandes vacances d’été donc tout est plus
calme partout. D’ailleurs en se trouvant plus au sud pendant les congés, nous
avons évité le grand rush. Ici, la région des lacs, c’est un peu comme notre
côte d’azur à nous.
Petite halte où
j’essaie des boucles d’oreilles et où Douchka renverse toute une boîte de
fournitures de bijoux que le vendeur est en train de fabriquer. Nous l’aidons à
les ramasser mais les pièces minuscules sont tombées sous les lattes de bois
donc difficiles d’accès. Bernard sort son matériel chirurgical pour les retirer.
Arrivés à la nuit
à Villa la Angostura, lieu de villégiature chic de la région, nous nous
arrêtons sur le parking du musée près du port. Vues féériques à notre réveil,
sous la brume :
Après le
réapprovisionnement en gaz et avoir goûté le célèbre chocolat de Bariloche (qui
n’excède pas 45% de cacao donc ne salive pas Yvonne), nous nous rendons direct
à l’aéroport de Bariloche pour acheter les billets d’avion qui emmèneront,
Annabel et Catherine, de Bariloche à Iguazu le dimanche 10 mars pour un retour
sur Buenos Aires le 14 pour prendre l’avion pour Paris le soir.
Ceci fait, nous
prenons bien soin de ne pas nous attarder car Bariloche est la ville où Astérix
et Marie ont eu leur camion vandalisé et ont été volé, en pleine journée et en
plein centre ville. Malgré l’heure tardive, nous filons direct à El Bolson, à
120km au sud : ville plus calme que Bariloche, baba cool, agriculture bio
et … des parapentistes !
Coucher de soleil à El Bolson |
Nous restons un
jour de plus à El Bolson pour aller au marché où nous achetons de la confiture
de framboises, du pain aux céréales, du fromage avec du goût et des prunes à se
damner + un massage pour Catherine pour ses vertèbres.
Annabel ravie du marché |
Après avoir
récupéré notre linge, avoir fait le plein de courses et Bernard fait la
connaissance des parapentistes du coin, qui lui confirme qu’il risque la
confiscation de son paramoteur en cas de survol d’un parc national, nous
partons pour Epuyen, petit village au bord d’un lac à 40km de là. Nous pensons
y rester une semaine si le coin nous plaît pour le temps qui nous reste tous
les 3 ensemble.
Le lendemain :
Bonjour au soleil (même Douchka s’y met) :
L’endroit est
magique : montagnes et lac et nature nous entourent. Et nec plus ultra :
la commune a aménagé l’endroit avec barbecues, bancs, wc + eau courante et
électricité : un vrai camping sans camping.
Annabel jouant de la guitare |
Les cours continuent en plein air :
Bernard réussit à trouver un créneau pour survoler le coin :
Le week-end s'annonce chaud et nous réussissons même à nous baigner dans le lac :
Vue de notre "plage" |
Nous n'avons pas encore fini notre réserve de vins français :
Cuvée 1999, année de naissance d'Annabel |
Petit déjeûner au soleil |
Nous apprenons que cet endroit splendide est interdit au camping-car et où nous ne pouvons rester la nuit. Sans doute que les photos aériennes données par Bernard aux gardes nous ont fait bénéficier d'une dérogation ... provisoire ! Car il nous est demandé de quitter les lieux. Nous nous rendons dans le camping du village tenu par un couple de français. Là encore, arrivée épique dans le camping : Bernard cherchant à remplir notre réservoir d'eau, s'approche de nuit (détail important) du robinet mais la roue se retrouve dans un trou où il fût bien difficile de s'en dépétrer : Bernard place le crick manuel après l'échec du crick pneumatique. Il creuse pour placer des planches et forme un plancher en bois comme rampe. Mais ça ne suffit pas : le camping-car reste planté là. Une nouvelle fois c'est un gros 4x4 qui nous sauve et nous permet, 2h plus tard, de nous installer à notre emplacement. Pas de photo mais vous pouvez, à présent, imaginer aisément ;-))
Emplacement au camping |
Catherine et Bernard cherchant dès l'aube un terrain pour décoller |
Nous apprenons que Anne et Olivier ne sont pas loin alors nous retournons à notre lieu chéri, où nous avons passé 4 jours très agréables, pour les attendre. Pour aller au lac, il a fallu un peu négocier mais Bernard sait faire et ça ne pose pas de problème. Et nous passons une joyeuse soirée ensemble à se raconter nos dernières péripéties.
La météo n'est pas bonne depuis 2 jours : vent et pluie et il a même neigé aux sommets cette nuit. Nous partons pour un nouveau lac où les camping-car sont autorisés. Plus que quelques jours en Amérique du Sud pour Annabel et Catherine... avec un saut aux chutes d'Iguazu avant le grand départ.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire