Comme toujours, de charmants brésiliens nous viennent en aide :
En retournant vers la mer
où un petit port de pêche nous attend:
et nous repartons, après
avoir acheter une demi-douzaine de langoustes pour 13€ seulement !
Avant de retourner sur une plage, nous allons à Marechal Deodoro, petite bourgade tranquille où ce samedi-là, il y a tout de même une petite parade avec un gros bus où se trouve un orchestre et de gros amplis :
Et petit à petit toute la
ville s’éveille de sa sieste et suit la parade animée de jeunes filles
enthousiastes.
Après avoir réparé, une
fois de plus, le tuyau d’évacuation des wc(avec un vrai tuyau en plastique et non pas un tuyau utilisé pour la ventilation!) nous retournons en bord de mer sur
la plage des français, même s’il n’y en a point de français (plutôt des
italiens, nous dit-on) : Comme c’est le week-end, les amplis dans les pick-up
sont de sortie et il y en a un qui est garée tellement proche du camping-car
que ça vibre même à l’intérieur ! Mais nous ne pouvons plus bouger :
encercler par les autres voitures garées.
Hauts-parleurs dans le pick-up noir |
Vue de notre camping-car : un dimanche animé |
Bernard et Douchka se battent pour manger la pulpe de noix de coco |
En effet, depuis que nous
avons réalisé que Nathalie, mon amie de Marseille, arrive à se lever tous les
matins à 5h30 pour pratiquer le yoga assidument, même en plein hiver et la nuit
encore présente, nous nous y mettons aussi. Et depuis le 25 novembre, tous les
matins, c’est la 1ère chose que nous faisons une fois debout :
il fait jour, chaud et commencer le yoga sur la plage, ou presque : quel
bonheur ! Et ensuite, juste après, un plongeon dans la belle bleue,
toujours aussi délicieuse. Et après, notre petit-déjeûner adoré : salde de
fruits (melon ou papaye, maracuja, mangue, graines, banane, citron vert et
miel) avec un super thé et quelques tartines grillées.
Un restaurant français
est indiqué dans le guide et à la place nous trouvons un bon restaurant italien
(la preuve que c’est bien les italiens qui sont sur place !) où nous
faisons la connaissance de ces 2 charmantes femmes : une qui fait le clown
et l’autre qui est le sosie de Catherine Deneuve, nous dit la première :
La formule est originale
dans ce restaurant : au choix : pâtes, risotto ou pizza et un nombre
d’ingrédients à choisir pour faire le plat. A l’arrivée : très bon. Comme
diraient Anne et Olivier : eux pourront faire un guide des randonnées de
l’Amérique du sud et quant à nous, on pourra faire un guide des bons
restaurants !
Avant de regagner nos pénates, nous regardons travailler cette jeune fille qui fait tout à la main et je finis par essayer des robes et un haut et je repars sous le bras avec une robe (immettable en France tellement les fils sont écartés les uns des autres mais ici, cela me fait une robe de plage) et le joli haut bleu, brodé pareillement.
Nous faisons la
connaissance de ce charmant couple qui tient un restaurant de plage et qui est
intéressé par le troc que propose Bernard, donc nous mangerons chez eux :
Après être passé
rapidement à Maceio, afin de prolonger le visa de Bernard et de faire un petit
coucou à Paulo, nous nous éloignons vite de la ville où la criminalité est la
plus forte du Brésil. (200 morts chaque week-end) Et puis les villes, c’est de moins en moins notre
« truc », et Douchka, encore moins que nous !
Prochain arrêt à 1h au
nord de Maceio : petit port de pêche où tout est tranquille : pas de
tourisme de masse ici (comme c’était le cas à la plage des français) mais plutôt
quelques pousadas (hôtels) de classe. Parmi celles-ci, lorsque Bernard part,
après avoir volé, faire le tour des restaurants et pousadas pour notre déjeuner
du jour, il fait la connaissance de Corinne, une française mariée à un belge,
qui est venue avec son mari il y a 15 ans, créer sa propre pousada, après avoir
été artisan dans la chaussure sur mesure. Elle est ravie du troc et nous reçoit
comme des rois. Sa Pousada s’appelle « Côté Sud » et c’est un bijou
juste au bord de la plage : un havre de paix et une décoration subtile et
faite avec les éléments naturels :
Bibliothèque en plein air |
et 4 langoustes pour
accompagner ce bon vin ! Nous sommes vraiment gâtés et quelle
classe !
Corinne, Bernard et 4 langoustes... |
Ensuite, je propose à
Corinne de photographier ses bungalows et comme elle vient d’en refaire 2, elle
est ravie de ma proposition :
et nous montre l’artisanat local, fait avec de la récupération d’objets divers :
Nous quittons Corinne et
son fils ravis de cette belle rencontre et nous voici à nouveau sur la plage
(avec ma robe de plage justement !) :
Un dernier troc avant de
partir de ce bel endroit encore préservé du tourisme et nous
redémarrons :
Nous ne le savons pas
encore mais dans cette pousada qui a l’air tout à fait bien (même si pas du
tout la même classe que Côté Sud), le soir même, je commencerai une intoxication
alimentaire qui durera 3 jours, sans manger bien sûr mais surtout sans boire, ce
qui a beaucoup inquiété Bernard, surtout avec 40 de fièvre. Mais il a été un
médecin et un infirmier hors pair et j’ai réussi au bout de 3 jours (il
trouvait que c’était un peu long lui qui guérit en 24h) et sous la menace de
m’envoyer à l’hôpital, à me lever sans vomir ni tomber dans les pommes !
Heureusement nous étions
dans un endroit charmant, loin de tout bruit, mais loin de tout aussi ! (à 140 km du 1er hôpital).
Nous décidons de passer rapidement Recife, car après avoir passé la ville la plus dangereuse du Brésil, nous voici dans l’état le plus criminel du Brésil, dont Recife en est la capitale. Mais nous ne voulons pas nous éloigner trop pour visiter Olinda qui se trouve juste à côté.
Donc nuit sur un parking
d’une station service à quelques km de là et retour à Olinda, belle ville
coloniale qui, contrairement à Paraty, est escarpée et plus vivante :
3 compositions sur la ville d'Olinda :
Et d'autres vues de la ville :
Petit-déjeûner dans une pousada avec du "vrai" pain ! |
3 compositions sur la ville d'Olinda :
Le haut des toits d'Olinda |
Les fenêtres et portes d'Olinda |
et notre déjeuner avec, pour ma part, le meilleur restaurant sud américain, ou ex aequo avec le restaurant de Thierry à Arembepe : dans le potiron, il y a langoustes et écrevisses, avec une sauce DEMONIAQUE !!! Quel ravissement pour nos papilles ! et après la chaleur de la ville, cette étape est vraiment délicieuse !
Avant de partir d'Olinda, Bernard prend le vélo et part à la recherche d’une batterie pour
l’appareil photo Nikon que Paolo lui a donné : il en revient exténué par la
chaleur et les embouteillages et un pneu crevé : pour revenir, une moto taxi l'a ramené.
Aussitôt revenu, nous quittons la ville avec soulagement et nous nous dirigeons vers l’île d’Itamaraca que nous espérons tranquille et aussi belle que nos étapes précédentes : 1ère bifurcation à gauche et nous voilà partis pour 9 km de piste : comme c’est la veille d’un week-end et que nous craignons toujours un peu la foule et le bruit, on se dit que les gens choisiront d’abord le bitume à la piste. Et cela s’avère exact : nous nous trouvons un endroit en face de la mer, sous les arbres et tranquille :
"Notre" plage à marée basse |
Ayant comme voisines ces bonnes vaches que Douchka course |
Presque seuls au monde |
Restaurant de crabes et
de crevettes un midi et huitres ouvertes « à domicile » le
lendemain :
Et toujours les
clowneries de quelques uns et la gentillesse d’autres :
Le week-end passé, et donc la foule éloignée, nous nous hasardons à sortir de notre repère pour aller au Fort Orange et visiter le centre écoparc consacré aux Peixe Boi, les lamantins, seuls mammifères marins (et d’eau douce), à être herbivores :
C’est une espèce en voie
de disparition. Dans ce centre, ils récupèrent les lamantins blessés, les
soignent et les relachent une fois guéris.
Une photo du fort, datant
de 1631 construit par les hollandais puis les portugais, qui se trouve
juste à côté du centre :
Le Fort Orange |
Après cette halte
« civilisée », nous retournons sur notre plage isolée et splendide.
Et demain c’est le départ
pour la Bolivie donc 4000 km en perspective et le temps presse car nos visas arrivent
à terme. Nous espérons passer le jour de l’an avec Oliver et Anne, et Astérix
et Marie ! Alors fini les belles plages, les poissons et les crustacés …
c’est comme une fin de vacances avec toutes ces journées de route en
perspective ! On espère arriver à 250 km/jour à raison de 50 à 60
km/heure. Donc Brazilia dans une huitaine et ensuite le Pantanal … certainement sous la pluie !
Bons préparatifs de Noël
à tous. Ici on voit quelques fois un père Noël ou des guirlandes mais ça nous
fait vraiment bizarre sous les tropiques !
Bonnes fêtes à tous et à bientôt !
Vos messages sont toujours les bienvenus et nous font chaud au coeur :-))
Vos messages sont toujours les bienvenus et nous font chaud au coeur :-))
Ah enfin, je commençais à m'impatienter, faudrait voir à ne pas ralentir le rythme, on s'habitue nous ! ;-D
RépondreSupprimerBon voyage, nous, on en est à la déco du sapin mais j'avoue que je préfèrerai nettement être avec vous...!
Bises
Cat
Salut les grands enfants terribles. C'est vrai que je n'avais jamais pris le temps de regarder avec plus de finesse votre périple. Cela à l'air sympathique et je vous souhaite plein de souvenirs merveilleux ensemble et avec la population locale. Vous avez bonne figure et bisous de Grégoire qui commence à prendre aussi le temps de vivre mais ce n'est que le début de quelque chose qui est devenu inconnu chez tellement la vie est folle
RépondreSupprimerGrégoire