Christophe
arrive.
Je
le récupère à l’aéroport Jorge Chavez de Lima, chargé comme un baudet...
(faut dire que je lui ai demandé de me ramener une pompe à injection pour Léonce qui pèse un poids fou (8kg) alors qu’il est déjà chargé de tout son materiel de paramoteur…
(faut dire que je lui ai demandé de me ramener une pompe à injection pour Léonce qui pèse un poids fou (8kg) alors qu’il est déjà chargé de tout son materiel de paramoteur…
Il arrive à la douane à faire croire que tout ce qu’il rentre au Pérou lui sert à faire du paramoteur ! Et ça passé…sans frais de douane comme avec Annabel et ses 20kg de cardans !
De suite nous sortons de Lima et partons vers Chancay.
Déjà
en quittant le restaurant de chancay, Leonce rechigne à démarrer et nous
arrivons de justesse à rejoindre l’endroit choisi pour passer la nuit. Mais au
matin, le démarreur rend l’âme.
Action humanitaire de Christophe à Lima: sauver Léonce... |
Tracté par un camion jusqu’au garagiste: il
démonte le démarreur:
c’est le lanceur qui est cuit !
Pour réparer il faut un nouveau lanceur et attendre lundi (car il est samedi midi et tout ferme).
c’est le lanceur qui est cuit !
Pour réparer il faut un nouveau lanceur et attendre lundi (car il est samedi midi et tout ferme).
A
partir de maintenant, pour démarrer Leonce, on doit se faire tracter !
Nous
passons la nuit sur la place d’armes de Chancay; toute la nuit ce n’est
que des cris, des bruits de klaxon, …
Je propose à Christophe de changer d’endroit et nous nous installons en dehors de la ville, près des falaises: un vaste terrain de terre ideal pour décoller !
Et
nous préparons le premier vol: la différence de propreté des paramoteurs et des
voiles est flagrante:
laquelle est la plus blanche? |
Je décolle le premier et observe Christophe qui décolle en dessous de moi. Décollage impeccable, mais arrivé à 10m du sol, je vois d’un seul coup le bout de son aile droite se fermer…il part en virage-piqué à droite…et percute le sol à vive allure…le réservoir d’essence et l’hélice éclatent et Christophe est trainé sur 20mètres au sol avant de s’arrêter. Il se relève en boitant mais rejoint Léonce debout...
Il
a mal au talon droit (il a du se fêler le calcaneum) et relève son short pour
voir ses genoux: à droite brulure abrasion, mais à gauche le genou est méconnaissable:
ouvert et sur15cm il est rempli de terre …
Léonce
ne démarrant pas (sans camion pour se faire tracter), nous sommes à 2 heures de Lima… ce genre de plaie
s’infecte vite si elle n’est pas traitée rapidement !
Que faire ?
Je
dispose bien de quelques instruments de chirurgie emportés pour suturer Douchka
en cas de besoin…Douchka accepte de les mettre à disposition de Christophe…et
pendant 2 heures, c’est le nettoyage du genou, irrigation à la betadine, curetage,
grattage…je retire des paquets de terre coincés contre la rotule…je pense qu’en
30 ans de pratique je n’ai jamais eu de plaie aussi vilaine à suturer.
Je
n’avais emporté qu’un petit peu d’anesthésique local et n’ai pas pu insensibiliser la
plaie sur toute sa longueur…!! alors je vois Christophe se crisper sur sa chaise
mais courageux, il endure. Je lui suggère
bien de se faire de l’auto-hypnose…mais il m'envoie promener !
La chaise longue que Philippe a offert à Catherine sert de table d’opération
et l'agrafeuse d’Armelle sert à parfaire la fermeture de la plaie.
Je place néanmoins des drains sur les 2 extrémités
Heureusement
Christophe est à jour de son vaccin tetanos, et est en bonne forme physique; il
prend de suite des antibiotiques et des antidouleurs et la convalescence commence.
Le genou (non pas de Claire) à la fin de l'opération |
Le
lundi, le mécano revient de Lima: il n’a pas trouvé de lanceur mais en ouvrant
le lanceur au burin, il est arrive à changer les petits ressorts qui sont à l'intérieur et les changer
par des neufs: cela devrait tenir 1 ou 2 mois, le temps de se faire ramener un
nouveau lanceur par Renaud qui arrive bientôt.
Nous
partons le soir meme vers le sud , traversons Lima et arrivons chez Tiny qui
nous accueille avec toute l’hospitalité
chaleureuse dont elle a le secret;
elle nous est d’un grand réconfort: de plus c’est son anniversaire aujourd’hui…alors on debouche un bon vin de Mendoza et fêtons l’événement comme il se doit !
Christophe s’installe dans la chambre, et savoure le confort soudain; il envisageait le rapatriement sanitaire mais chez Tiny, cela devient de vraies vacances…
Margaretta nous mijote de bons petits plats |
Le lendemain nous
partons dans le sud manger à Pucusana, petit village qui nous fait penser aux villages grecs avec leurs petits bateaux dans la baie
.
.
Promenade digestive en bateau ... autour
d’une ile où bronzent des lions de mer.
Le
lendemain, Christophe visite Lima
pendant que je vais chez le garagiste pour installer la pompe à
injection ramenée de France. La série noire continue: la pompe à injection est
grippée ! on doit réinstaller l’ancienne mais on a pu la régler un peu mieux.
Le
lendemain, confiant (ou inconscient ?) on part vers sur la côte nord et visiter les ruines pré-incas de Caral.
Caral est la deuxième plus ancienne civilisation après la mésopotamie. (3000 avant JC)
Pour
arriver au site Christophe doit cheminer sur 1,5km et comme la cicatrice lui tire, on
utilise à l’entrée des ruines le fauteuil roulant du site pour visiter et
cicruler entre les pyramides.
Chaude la visite sous le soleil |
les pyramides de Caral |
Un "martiano" (jus de maraguja frais)
rafraichissant après la visite
rafraichissant après la visite
Pour le retour, le guide le ramène en moto jusqu’à Leonce.
Le
lendemain, arrivée à Barranca; village au bord de mer possédant son christ rédempteur
et un délicieux restaurant pour découvrir le Parihuela (sorte de bouillabaisse locale)
Ensuite nous visitons les ruines de Paramonga, ruines à plusieurs étages dominant la vallée.
Elles sont en forme de lama (vue
du ciel). Je propose à Christophe de le filmer à partir du ciel sur le sommet
des ruines.
trouvez Christophe...? |
Nous partons ensuite vers Huaraz;
nous passons de 0 à 4000mètres en 2heures de temps.
nous passons de 0 à 4000mètres en 2heures de temps.
Nous nous installons sur la place d’armes de Huaraz
le seul lama que Christophe verra au Pérou: sur la place d'armes |
Christophe fait des "heures supp..."(bomberos = pompiers) |
Au
marché de Huaraz, on trouve des cochons d’inde (comme on achèterait une poule) utilisé comme plat culinaire: le
Cuy
Nous repartons vers la côte.
On a vu au musée de `huaraz qu'à Buena vista il existe un géoglyphe sur une colline. Nous le cherchons, le trouvons finalement, et bivouaquons à proximité.
Petit vol au soleil couchant pour bien le photographier d’altitude.
Le géoglyphe vu du ciel
la vallée |
Après une nuit sereine et calme, et le yoga du matin, nous partons vers la mer:
direction le site de Sechin
pattes de poulet dans la soupe...! c'est Douchka qui a préféré ! |
au musée de Sechin, momie (on voit la trace de la pierre posée sur le ventre qui l'a étouffée!) c'étaient pas des tendres ! |
les bas-reliefs sont super bien conservés |
On arrive sur la côte à l'heure du repas
cela démange Christophe de ne pas pouvoir se baigner |
et redescendons doucement vers le sud.
Nous
cherchons désespérément le site de Chankillo :
c’est Christophe qui trouve le chemin: un petit panneau de bois, insignifiant indiquant la direction du site
nous suivons les traces de pneus des véhicules et arrivons au sommet de la colline,
ici trône un beau panneau
mais toujours pas d'infos sur l'endroit où sont les ruines
l'environnement est sauvage d’une beauté incroyable.
Nous partons à la recherche des ruines et trouvons au bout d'une 1/2 heure
Pas de gardiens ici et nous
pouvons déambuler seuls parmi les vestiges de ces ruines majestueuses.
Dans la nuit le vent se calme.
c’est Christophe qui trouve le chemin: un petit panneau de bois, insignifiant indiquant la direction du site
nous suivons les traces de pneus des véhicules et arrivons au sommet de la colline,
ici trône un beau panneau
mais toujours pas d'infos sur l'endroit où sont les ruines
l'environnement est sauvage d’une beauté incroyable.
Nous partons à la recherche des ruines et trouvons au bout d'une 1/2 heure
les ruines de Chankillo à nous seuls |
Dans la nuit le vent se calme.
Nous
repartons vers le sud et longeons la côte; de très belles plages mais souvent
sans accès.
Arrivés à Barranca, je dois prouver à Christophe (qui ne croit que ce qu'il voit)
que le troc n’est pas une légende: il a remarqué un super resto au bout de la baie…alors je marchande et le patron accepte !
Arrivés à Barranca, je dois prouver à Christophe (qui ne croit que ce qu'il voit)
que le troc n’est pas une légende: il a remarqué un super resto au bout de la baie…alors je marchande et le patron accepte !
survol du christ en passant |
suivi du repas troqué |
Nous
repartons vers le sud, et dormons à Chancay (ville “noire” pour nous), l’occasion
de crever une dernière fois !,
de visiter le chateau
de manger en rassurant sa petite famille que le lendemain matin le canard est toujours vivant ...
et nous repartons vers Lima où Tiny nous attend avec un bon repas.
Décidément Chancay ne nous porte pas chance |
de visiter le chateau
de manger en rassurant sa petite famille que le lendemain matin le canard est toujours vivant ...
et nous repartons vers Lima où Tiny nous attend avec un bon repas.
Arrivés
vers 15heures, nous passons par la plage de San Pedro, histoire de se reposer
un peu et faire quelques photos aériennes ...
Dernière
soirée chez Tiny tous les 3.
Le
matin, Christophe fait ses valises; je lui rachète son aile qui est en bien
meilleur état que la mienne (les coutures commencent en effet à casser sur la
mienne).
Déjeuner sur la plage de San Pedro grace à nos contrats.
Déjeuner sur la plage de San Pedro grace à nos contrats.
Et nous partons vers l’aéroport.
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