De retour sur
Valdès (après avoir visité l’Ecocentre de Puerto Madryn et réalisé une lessive
qui s’imposait), nous retrouvons Astérix et Marie, Olivier et Anne installés à
notre superbe plage de Punta Pardelas. La journée se passe à buller, faire planer ses
pensées dans le bleu de la mer, plonger dans une séance de méditation avec
Christophe André, ...
Le moment également de remettre la mobylette Peugeot 103 en état : elle a bien souffert pendant le voyage et le boisseau du carburateur est complètement grippé. Je passe tout l’après-midi à la retaper pour l’entendre vrombir en fin de journée.
La météo est
vraiment spéciale ici : le vent peut se lever d’un seul coup avec une
violence inégalée, passer d’une petite brise de 5km/h à des rafales de 60km/h
en l’espace de 20minutes.
Les gardes
m’avaient dit que le vent est souvent fort le matin et le soir mais se calme vers 14H.
El Paradise (où les brownies sont d'enfer) |
De fait, je profite d’une accalmie pour décoller. Objectif : survoler le seul petit village de la Péninsule : Puerta Pyramides.
et notamment le restaurant « El Paradise » où le dessert Brownie est incroyablement bon (à se lécher les babines) bien décidé à tenter un troc de photos contre des brownies.
J’en profite pour
pousser mon vol jusqu’à la pointe où se prélassaient les lions de mer de la Punta Pyramides. Ils sont toujours là, dans la même position que l’autre
fois.
Je salue en passant le raidillon maudit franchi en marche arrière
et reprend la direction du bercail.
la baie de punta pyramides |
Avant d’arriver,
je suis secoué de plus en plus ; les rafales se font violentes et je me
dépêche de me poser avant d’être trop bousculé.
Le soir, apéro
chez Astérix qui nous sert des tiponch fameux (Asterix a vécu longtemps en
Guadeloupe) qui se terminent par un spaghetti sauce arabiata.
Le lendemain,
bricolage car j’ai le faisceau électrique du phare arrière droit du camping-car qui s’est
sectionné et les clignotants du porte-vélos à remplacer (suite à ma montée en crabe).
Petite accalmie de vent |
Même topo que la
veille : le vent violent se calme vers 15h:
Je pars survoler la baie aux
baleines. Superbe vol à flanc des falaises ;
La marée est basse et je
découvre les baleines très proches du bord.
Je survole un
groupe de 6 baleines à 100m sous moi et au moment d’immortaliser celles-ci, ma
batterie d’appareil photo me lâche…Dommage, j’aurais aimé vous faire partager
ce grand moment et ces images magiques resteront dans ma seule mémoire.
Je rentre car les rafales se font plus présentes et me pose devant Léonce.
Le vent devient
vite rafaleux. Je démonte le paramoteur car nous avons prévu de partir lundi
matin pour Puerto Madryn. En effet, Annabel reprend le bus avec Catherine
pour Buenos Aires vers 19h.
Nous quittons notre plage fétiche vers 10h tous en groupe car un passage difficile (escarpé et ensablé) nous attend au retour ; finalement Leonce franchit sans encombre l'écueil.
Nous décidons de nous arrêter au « Paradise » pour tenter notre troc avec les brownies ; on s’installe au restaurant et je montre les photos aériennes prises de la ville.La patronne est toute émoustillée de les voir et accepte avec plaisir ma proposition. Nous déjeunons sur place de délicieux calamars frits
En reprenant la
route, à 3km à la sortie du village, un camion VW transporter, siège sur le
bas-côté : c’est Pablo avec sa femme et ses 3 enfants qui a séjourné avec
nous sur la plage de Punto Pardelas : l’axe de fixation de sa roue avant
droite sur le cardan s’est défait et menace de casser. Nous embarquons
sa famille et l’escortons avec les warnings jusqu’à la station service du
village.
Finalement la panne s’avère moins grave que prévu car le mécano de la station arrive à resserrer l’écrou.
Finalement la panne s’avère moins grave que prévu car le mécano de la station arrive à resserrer l’écrou.
Pablo et sa femme: plus de peur que de mal |
Nous quittons
finalement Valdes vers 16h pour rejoindre Puerto Madryn. Annabel et Catherine
embarquent dans un bus grand confort qui les emmènera à Buenos Aires en 20
heures.
Le soir, Astérix et Olivier m'invitent à souper pour consoler un pauvre célibataire esseulé !
Mardi matin, nous nous quittons : ils repartent tous les 4 vers le sud et je reste à Puerto Madryn où je fais fabriquer par un tourneur une pièce en laiton qui me permet d'utiliser les bouteilles de gaz argentines (qui sont vraiment pas chères ici 5€!) avec mon installation de gaz française. Le détendeur modèle argentin que j'ai acheté ici ne libère pas le propane avec assez de pression, ce qui met mon installation en arrêt sécurité.
Je vais me diriger vers Trelew pour y attendre Catherine et descendre vers le Parc naturel de Tombo, réputé pour ses colonies de manchots (500.000 individus y vivent).
Hasta luego
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