vendredi 11 janvier 2013

Rio Verde

Par où commencer ? Il y a des jours où nous n'avons pas grand chose à raconter (à part pour dire que la météo n'est pas formidable et du coup, cela nous ne donne pas tellement envie de mettre notre bout du nez dehors) et il y a des jours où c'est fourni ! Et bien hier était de ces jours-là.

Partant de Punta Arenas mercredi, après avoir fait un brin de toilette à Douchka qui s'est baignée dans une boue nauséabonde :



nous nous dirigeons vers Puerta Natales en effectuant un petit détour par Rio Verde décrit comme un bel endroit à ne pas manquer. En effet, ce hameau de quelques maisons bien proprettes, au milieu de rien, ne manque pas de cachet. Nous retrouvons là-bas Astérix et Marie pour un apéro bien amical.


Rio Verde

Chevaux dans l'estancia


Le lendemain matin, les yeux encore mi-clos, Bernard sent qu'il n'y a pas de vent (chose exceptionnelle en Patagonie, vous l'aurez compris) : ni une ni deux, il bondit du lit et va voler pour prendre en photo l'estancia du coin et leur proposer les photos en échange d'une nuit ... gratuite.

Arrivé au dessus de l'estancia, l'appareil photo s'éteint par manque de batterie. Bernard revient, nous petit-dejeûnons et décidons de réitérer l'expérience mais en s'approchant de l'Estancia (car là le vent commence à se lever).



















Second vol donc près de l'estancia avec mitraillage du domaine :



Atterrissage

Pendant ce temps-là, Annabel nous mitraille, Douchka et moi (avant que la chienne ne se roule sur une carcasse de mouton et qu'elle ne soit plus approchable tellement l'odeur est insupportable = 2ème douche en 24h pour elle) :





Puis Bernard, à la recherche du propriétaire des lieux, rencontre un gaucho qui revient à cheval et tout heureux des photos, nous propose de partager son déjeûner, en nous précisant que l'estancia n'est pas ouvert au public et le propriétaire est absent.



De l'agneau et des pommes de terre au four
Au moment d'imprimer, Bernard se rend compte qu'il n'a pas LE cordon indispensable pour l'utilisation de l'imprimante. Au moment de renoncer (mais vous connaissez bernard qui ne renonce pas facilement), la voisine lui apporte LE cordon : damned, dans ce coin à des km de tout, il se trouve une personne qui a LE bon cordon pour Bernard !!!
Lucio est très content de ses photos imprimées sur papier puisqu'il n'a pas d'ordinateur :


Ensuite, Bernard voulant se promener à cheval, Lucio nous emmène près du sien et nous propose de nous montrer comment il travaille avec son chien pour ramener les moutons :

Gaucho avec son cheval

Eperon d'un gaucho




Ensuite, devinez qui est le gaucho ?

Bernard le gaucho ...
A propos de gaucho, bernard effectue son 3ème vol à la demande de Lucio qui ne l'avait pas vu dans les airs et filmant avec la go-pro, il pose l'appareil photo entre ses cuisses et devinez ce qui arriva ? Il tomba ! L'appareil photo, pas bernard. Ensuite, 3 heures de recherche dans les divers champs : à pied, en paramoteur et à cheval. Et Bernard finit par retrouver l'appareil photo ... si ça ne s'appelle pas "le cul bordé de nouilles" !!!

Donc 4 vols dans la journée et limite un bi avec Lucio qui ne se serait pas fait prier longtemps pour un baptême :


Mais entre temps, le vent s'est levé et puis il a quelques kilos en trop : ça ne pardonne pas !


















A 20h, nous reprenons la route, tristes de le quitter après toutes ces aventures, mais attendus pour un plat de pâtes chez Astérix et Marie. Plat de pâtes que nous mangerons seuls car nous arrivons à plus de 22H à Puerta Natales.

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