mardi 23 avril 2013

Vallée de Uco



Plus au Nord, vers Tupungato, je continue ma quête de troc.
Presque toutes les bodegas sont enthousiastes à l'idée du troc proposé.
Léonce est pleine de vin et je m'arrête car je ne sais plus où le stocker.
Quelques repas également troqués,
Repas au restaurant Jean Bousquet


J'y vais ?  j'y vais pas ?













 Douchka a adoré les canards sur la mare








 
j'y vais





Malgré de nombreuses tentatives, elle revient toujours bredouille: un canard nage plus vite qu'un chien!











Je termine ma tournée vinicole chez John et Chantal Dumonceau (belges comme moi),
bodega Atamische.
Un accueil chaleureux où je partage le week-end en famille, avec Veronique (la fille) Jean-Etienne (le beau fils) Joséphine (petite-fille) et Théodore (petit-fils)
Je troque la mobylette Peugeot (située à l'arrière, elle s'encrasse tellement de poussière que chaque fois que j'ai voulu l'utiliser, je dois passer une heure à la nettoyer, de plus je n'avais pas d'assurance, ni de document, ni de casque) contre un vélo qui me sera bien plus utile pour me promener dans les villes.

La propriété de John et Chantal
Le corcovado (le même qu'à Rio) qui veille sur la vallée





L'étang de pisciculture

Chantal

John























 
























































Petit cadeau lors de mon départ: une truite fraiche


















































































Chantal me prépare un petit panier pour mon départ (comme me faisait ma grand-mère):
tomates, thé, chataignes, noisettes; truite fraîche...









Retour sur Maipu pour ma promenade à cheval sur les hauteurs du village de Lulunta avec César.
Emilio et César



















Ils me gardent à souper: Asado (1kg de viande par personne)
Bien évidemment....je me charge du vin !!!









Le cimetière de la soirée:







Et je repars.

2ème semaine à Bali : Arrivée à Amarta Bungalow

Cela fait maintenant plus de 8 jours que nous sommes arrivées à Amarta Bungalow, toujours à Candidasa, juste à côté de l'hôtel où nous étions.

Voici quelques photos de notre coin de paradis :
Vue de notre bungalow


L'entrée
   

Vue au nord

Table de massage en face de la mer

Petit déjêuner




Tout est tranquille, serein et harmonieux. Rien de spécial à vous raconter puisque nous n'avons pas beaucoup bougé : Annabel a repris ses cours et moi je me délecte de la mer délicieuse et de cette vue idyllique et reposante.

Notre salle de bain extérieure

Notre chambre

Notre terrasse où Annabel travaille

La gérante des lieux, Catherine, est française et est installée à Bali depuis plus de 20 ans. Elle est partie à Denpasar ce matin et s'occupe de prolonger nos visas de touristes.

Il y a même la wifi dans le jardin

et un gros poisson dans la piscine !
Quelques plongeons pour se dégourdir les jambes :


















Et puis encore quelques photos :


Ce balinais monte sur le palmier sans aucune autre aide que ses bras et ses jambes :


vendredi 19 avril 2013

l'Ameritroc du Sud


 Revenu en Argentine dans la nuit, je dors au poste frontière et prend la route le matin car je n'aime pas conduire la nuit.

Arrêt au pont de l'inca: l'écoulement d'eaux chargées de soufre donne une couleur jaune ocre superbe qui recouvre les roches.
le pont de l'Inca


 Les couleurs des roches dans le massif de l'Aconcagua sont superbes ! Arrivé de nuit, je n'avais rien remarqué, mais là c'est superbe.
Par contre beaucoup de vent et très fort dans ce massif.
Le petit cimetière local accueille tous ceux qui sont morts ici soit en escalade soit en volant!

Promenade au pied de l'Aconcagua



Je retrouve Olivier et Anne à Upsallata où nous trouvons un bivouac dans un lieu sacré pour les Incas (gravures rupestres) : Tunduqueral
Le matin, un petit vol car il fait superbe. Un mystique indien accompagné de fidèles viennent méditer longuement; ils m'expliquent que c'est un endroit magique...
Tunduqueral


 Puis je repars vers Mendoza, haut lieu du vin en Argentine.
En effet, la région bénéficie d'un climat méditerranéen, très sec et ensoleillé (peu de parasites et champignons) mais possède l'eau de la cordillère qui est canalisée et arrose les vignobles par un système élaboré de canaux 
Curiosité du code de la route

Je choisis d'aller à Maipu, petite ville 30km au sud de Mendoza où l'on m'a renseigné une cave tenue par des français.
Dans Maipu, sur une petite piste de terre, je ne vois un ralentisseur qu'au dernier moment...alors Leonce fait un énorme saut; je m'arrête pour vérifier que je n'ai rien cassé...c'est bon; je repars et heureusement à 20m un feu "rouge". Je m'arrête...et qui je vois passer devant moi: Douchka !
Je ne l'avais pas vu sortir quand j'ai été inspecté Leonce! Encore un peu et je la perdais.
Alors j'ai tiré l'enseignement et maintenant sur le tableau de bord on peut voir:

"ne pas oublier Douchka"


A Maipu je rencontre Brigitte et Philippe, couple de français qui ont acheté une cave il y a 10 ans et l'ont appelé  Carinaé (nom d'une étoile de la constellation de la Carène).
Brigitte, très chaleureuse et avenante, m'accueille bras ouverts; l'idée d'avoir des photos aériennes de leur cave en échange de bouteilles de vin les enchante.
La "finca" Carinae

Je suis invité à partager leur repas.
Philippe, Brigitte, et les 3 français qui les aident pour les vendanges
Asado en famille

  Brigitte pourrait être mon impresario car elle est extraordinaire pour remplir mon "carnet de commande"; elle me met en rapport avec plein de copains à elle qui sont ravis de l'idée du troc:
Alors j'échange contre: des caisses de vin (de dois avoir 60 bouteilles à l'heure actuelle),
Le voisin de Carinaé, ravis des photos et du troc
de l'huile d'olive, du vinaigre balsamique, des olives, une randonnée à cheval, une vidange pour Léonce, un repas dans un resto gastronomique...
c'est fou ce que l'on peut échanger!










Brigitte me conseille de partir un peu au sud dans la vallée de l'Uco, haut lieu des vignobles argentins.
Je débarque dans "le clos des 7" énorme vignoble qui regroupe les plus grands récoltants, dont le fameux Michel Rolland, qu'on a pu découvrir dans Mondovino.
la bodega de Michel Rolland

J'y rencontre le gérant, Rodolphe, qui souhaite non pas des photos du batiment mais de tous les vignobles afin d'analyser le degré de maturité des raisins.
Je décolle le lendemain et réalise une cinquantaine de clichés de la propriété. Je rencontre Evelyne Rolland, sa fille qui est enchantée du travail réalisé. Le troc est négocié à 12 bouteilles!
J'en ai profité pour faire des clichés des autres 6 exploitants à qui je propose les photos des batiments...bingo ils sont tous preneurs. Je ne sais plus où mettre le vin car je dois être à une dizaine de caisse...une vraie cave ambulante!

Le clos des 7

 Ainsi je visite les exploitations et remplis Leonce de bon vin.

En quittant une exploitation, je tombe le soir en panne: les ailettes de l'alternateur ont frotté sur une durite, la perçant. tout le liquide de refroidissement s'est échappé et le voyant de température s'allume: moteur brûlant.

Je répare la durite avec une chambre à air, et décide de virer le calorstat pour qu'elle refroidisse mieux. Sur les 3 boulons, j'en sors 2 mais le dernier se casse ! Réparation de fortune et j'arrive à un garagiste.Il se propose de souder sur l'axe du boulon afin de pouvoir l'extraire; 5 heures de bricolage sans succès: le boulon ne sort pas.
Alors je lui suggère de créer un gabarit fixé sur les 2 boulons corrects et forer grâce au gabarit.
Et ça marche enfin
le gabarit et mon mecano
















Leonce est opérationnelle à nouveau.
Je continue mes photos aériennes. Je ne sais plus où mettre les caisses de vin !
Petit vol "plaisir" au lever du soleil sur les andes


Je troque des photos chez Patrick Blousson contre un repas. Patrick est Français par sa mère et parle couramment. Nous sympathisons et il réalise de belles photos de moi lors de mon vol.




Et je repars vers le Nord de la vallée de Uco...


lundi 15 avril 2013

Premiers jours à Bali

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Nous voici rendues à quelques mètres de notre 1er éden, dans un bungalow beaucoup plus rudimentaire :
pas d’eau chaude,
pas de clim mais nous ne l’utilisons pas,
pas de rangement,
moins de surface,
mais beaucoup plus authentique, plus balinais, plus simple et moins cher ! Car nous allons y rester un mois : le temps qu'Annabel finisse ses cours du CNED et que Sylvie vienne nous rejoindre pour 15 jours de ballade dans l'île.

Après avoir été à Padangbai dès le lendemain de notre arrivée, le lendemain nous nous promenons à pied à Candidasa et explorons les environs en quête d'un bungalow pas trop loin de la mer. Ils sont tous tellement alignés au bord de l'eau, qu'à force d'en visiter, on ne se rappelle plus où est quoi et la chaleur humide + le décalage horaire ne facilitent pas notre éclaircissement. 

Vendredi, ayant commandé un taxi, nous nous rendons à Amed, à 1h30 de Candidasa, plus à l'est. Là encore, le choix ne manque pas. Je revois Amed et son hôtel Amed Café où je me trouvais avec Bernard une année et demi auparavant, mais qui me semble bien tristounet sans lui et sans le soleil.

Finalement, en revenant de notre périple, notre chauffeur nous amène à une adresse que j'avais notée et qui, nous le découvrons, se trouve juste à côté de l'hôtel où nous sommes. C'est ainsi que nous arrêtons finalement notre choix sur ce dernier : Amarta Beach Bungalow.

Avant de découvrir ce nouvel endroit magique, voici quelques photos prises de notre ancien hôtel :
Hier, samedi, sous un ciel orageux et menaçant, pour mon 1er bain de mer :
Coucher de soleil à Candidasa

1er bain de mer

Et ce matin, avant notre départ de l’hôtel, avec des rayons de soleil qui rehaussent les couleurs :


Derniers bains dans les superbes piscines de l'hôtel, avant notre départ :


Annabel au bar de la piscine

Cottages de l'hôtel



Annabel a repris ses cours depuis hier et continue aujourd’hui, même si nous sommes dimanche. Elle a un bureau juste sur la terrasse, en face de la mer.


Je m’étais agréablement installée dans une chaise longue, en face de la mer, dans notre nouvelle habitation, en cette fin de dimanche quand, petit à petit, j’ai senti que mon corps tout entier était la proie de mosquitos invisibles et néanmoins acharnés ! Moi qui me vantais de ne jamais me faire piquer par ces bêtes sanguinaires, ici, apparemment, je suis à leur goût. Alors je me réfugie à l’intérieur du bungalow, laissant Annabel se faire manger toute seule. Je n’ai pas vérifié le contenu de la bouteille de citronnelle et elle est vide : courage, fuyons !
Allez, encore 2 photos de la nymphe, pour la route :


Une définition du paradis ? C'est ici !
Je vous développerai l'envers du décor une autre fois ... continuons de rêver !