jeudi 6 mars 2014

Arrivée d'Annabel : de Lima au Machu Picchu

Retrouvailles à l'aéroport
 Ce dimanche 16 février, nous voici enfin réunis, après 2h d'attente après l'atterrissage et un blocage à la douane car Annabel, dans ses bagages, avait 2 cardans sous le bras. Mais Bernard a vite fait de débloquer la situation et nous sommes enfin tous ensemble.


Et nous retournons illico au Château de Chancay pour la visite le lendemain.






Vue du Château avec 2 des 4 piscines

Les stars sont de sortie ...



Et nous continuons la visite :







Puis parties de ping-pong endiablées (comme pendant la traversée en cargo Grimaldi pour Annabel et Bernard) :

Et aussi parties de baby foot encore plus excitantes !

Et le lendemain, ceviche sur la plage avec Pépé Loco qui nous nettoie Léonce pendant ce temps-là :



Et une ballade en fin de journée avant de quitter cet endroit sympathique :


Le lendemain, après les belles dunes sur notre trajet, nous retraversons Lima (ce qui n'est jamais une mince affaire) et



nous faisons une halte chez Tiny, une amie de Marie-Odile, qui habite à Pachacamac, au sud de Lima. Délicieuse soirée sur sa terrasse où Tiny nous concocte un repas péruvien avec plein de légumes, ce qui nous manquaient depuis quelques temps. Comme Annabel n'a que 11 jours au Pérou, nous ne pouvons pas trop "traîner" et repartons le lendemain en direction de Paracas pour visiter la réserve en bâteau le lendemain pendant que Bernard se met à la recherche d'une nouvelle batterie.



La réserve nationale de Paracas est une zone protégée située dans la province de Pisco au Pérou depuis 1975. La réserve fut créée afin de protéger la faune et la flore. Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, la péninsule de Paracas se trouve dans une zone maritime exceptionnellement riche où les courants marins extrêmement froids produisent une grande abondance de plancton qui sert à nourrir les poissons, les crustacés et les mollusques.


Les milieux côtiers de la réserve sont propices à la conservation et à la reproduction des nombreuses espèces d’oiseaux sédentaires et migratoires. Parmi les espèces les plus communes se trouvent entre autres les pélicans, le goéland gris, le cormoran de Gaimard, le condor des Andes, le manchot de Humboldt, le flamant du Chili.








Dans cette réserve, les principaux mammifères sont l’otarie à crinière ou le lion marin, l'otarie à fourrure australe, le dauphin et la loutre marine.
La réserve est aussi peuplée de tortues, de reptiles tels que les lézards et les geckos, de pieuvres, de calmars.


Le chandelier de Paracas est un géoglyphe long de 120 mètres aussi nommé « Tres Cruces » (Trois Croix) ou « Tridente » (Trident). Le Chandelier est gravé dans un rocher de couleur crème, mais est principalement couvert de sable. Le sable n’arrive jamais à effacer complètement la figure étant donné que les vents balaient l’excédent de sable. Il circule plusieurs théories qui expliqueraient la réalisation du géoglyphe. Certains pensent que le Chandelier est en relation avec les lignes et dessins de Nazca et de Pampas de Jumana. D’autres pensent que des pirates auraient pu le construire pour s’orienter étant donné que la figure est visible de loin.

Le candélabre de Paracas

Retour sur le continent :

Annabel, Catherine et notre guide

où arrive peu après Bernard avec une nouvelle batterie : nous allons pouvoir nous éclairer et nous servir de l'eau "normalement" !

Et après un déjeuner au bord de la route, nous filons droit vers Nazca.
Comme j'avais bien compris qu'il n'était pas évident de voler pour un paramoteur, je pensais que nous ferions un tour en avion pour découvrir les géoglyphes de haut (seul moyen de bien les voir). Mais comme plusieurs personnes nous ont déconseillé d'utiliser ces avions (régulièrement, il y en a un qui tombe), nous sommes montés sur le mirador et avons pu voir l'oiseau et l'arbre :


L'arbre


Découverts en 1926 au Pérou, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent figuratives, parfois longues de plusieurs km, qui se trouvent dans le désert. Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l'oxyde de fer a colorés en gris. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol plus clair, découpant les contours de leurs images.

Ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-incaïque du Sud du Pérou qui se développa entre 300 av JC et 800 de notre ère.

Les Nazcas réalisaient les figures à grande échelle, probablement à l'aide de procédés géométriques.

Les dessins, gravés à la surface de la pampa, prennent la forme d'animaux : singe, oiseau-mouche (colibri), condor, chien, araignée, orque, héron, pélican. On trouve aussi des figures géométriques.

On a déjà dénombré plus de 350 dessins distincts. Ils franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni la rectitude apparente des lignes en soient affectées. La plupart des figures sont constituées d'une seule ligne ne se recoupant jamais.
Ces tracés représentent les divinités animales des Nazcas. On a retrouvé, associées aux lignes, diverses poteries reprenant les mêmes motifs stylisés que les géoglyphes.

Le microclimat permet la conservation des lignes car :
  • le plateau est l'une des régions les plus sèches du monde (trente millimètres de pluie par an) ;
  • le sol sans végétation réchauffe fortement l'air (ce qui crée un coussin d'air qui, à son tour, protège les géoglyphes du vent) ;
  • enfin le gypse contenu dans le sol, associé à la faible humidité matinale « colle » le sable et la poussière.
Sans sable, ni poussière pour recouvrir la plaine et avec peu de pluie ou de vent pour les éroder, les tracés restent intacts.
L'oiseau
et Annabel en haut du mirador

On reprend la route pour s'avancer un peu car 650 km nous attendent, et 16h prévues pour les parcourir car nous roulons à 30km/h sur les routes de montagne, vu les dénivelés (on passe de 0 à 4600m d'altitude). Le lendemain, nous nous levons à 6h et Bernard conduit pendant 12h : on s'arrête à 20h, 1h avant Cuzco). Nous sommes déjà vendredi : les jours sont comptés car dans une semaine, nous reprenons l'avion ! Samedi matin, nous nous levons à nouveau tôt pour profiter de Cuzco, l'ancienne capitale des Incas. La ville nous paraît tranquille (après La Paz et Lima, c'est sûr !) et très mignonne.

 















Nous réussissons à nous garer près de la Place des Armes et commençons par acheter les billets pour l'entrée au Machu Pichu (30€) et les billets de train (80€ l'aller/retour par pers.).
La visite du site reste un budget conséquent mais les péruviens ont bien compris que vu le côté incontournable pour un touriste, autant le faire payer cher...!
Puis un petit drink dans la rue à base de quinoa servi par cette sympathique dame :

 


Beau jeune homme dans la rue


Belle jeune femme dans la rue....



Quelques essais de couvre-chef et autres :

















 

Et le déjeuner dans un très bon restaurant s'impose :


















Visite du musée inca, petit mais intéressant et très varié :

 
Et en fin d'après-midi, nous quittons à regret cette jolie ville paisible pour nous rendre tout près de l'endroit où nous prendrons notre train le lendemain à 6h. On trouve un endroit fermé où les véhicules sont gardés et ainsi nous pouvons laisser Douchka dehors attachée au camping-car, car les animaux divers sont nombreux sur le terrain. Réveil à 5h, chocolat chaud et part de cake en arrivant à la gare, juste avant de prendre le train:



et nous sommes confortablement installés pendant les 1h40 que dure le trajet jusqu'à Agua Calliente. Nous sommes tout excités à l'idée de découvrir le Machu Picchu. Pour ma part, c'est un rêve de petite fille qui se réalise, depuis que j'ai étudié les incas et les mayas au collège. On est aux anges car plein de monde, y compris les guides, déconseillent d'aller visiter le site en février car c'est le mois le plus pluvieux de l'année et c'est pour cette raison que le Chemin de l'Inca (3 jours de marche) est fermé ce mois-là. Et pourtant, ce matin-là, nous commençons à apercevoir quelques touches de bleu dans le ciel ... on est ravi !

Descendant du train, tout est encore calme à 7h40 dans la ville d'Agua Caliente, les échoppes sont encore fermées et les restaurants aussi. Par contre, la foule commence à se former et nous prenons nos billets de bus pour gravir les derniers 8km.




L'environnement est splendide et les nuages se dissipent peu à peu : nous n'en revenons pas de la chance que nous avons de nous trouver dans ce site sous le soleil :

Nous hésitons un peu et finalement nous prenons un guide parlant l'espagnol, avec 3 autre personnes.



Machu Picchu (du quechua machu : vieille, et pikchu : montagne, sommet) est une ancienne cité inca du XVè siècle au Pérou, perchée sur un promontoire rocheux sur le versant oriental des Andes centrales.
Selon des documents du XVIe siècle, par un archéologue italien, Machu Picchu aurait été une des résidences de l’empereur Pachacutec. Cependant, quelques-unes des plus grandes constructions et le caractère cérémonial de la principale voie d’accès démontreraient que le lieu fut utilisé comme un sanctuaire religieux.

Abandonnée lors de l’effondrement de l'empire inca, Machu Picchu, la ville sacrée oubliée durant des siècles, est considérée comme une œuvre maîtresse de l’architecture inca. Elle fut dévoilée par un archéologue américain, dans les années 1920 (et non par les conquistadors espagnols). Ses caractéristiques architecturales et le voile de mystère que la littérature a tissé sur le site en ont fait une des destinations touristiques les plus prisées de la planète. Le 7 juillet 2007, Machu Picchu a été désigné comme l’une des 7 nouvelles merveilles du monde.

















Boussole inca























Deux montagnes entourent le site et en achetant notre billet, nous avons pris l'accès à la montagne la plus vieille et la plus haute (l'autre avait rempli son quota au moment de l'achat de nos billets) : 3070m. Le chemin est difficile car parsemé de marches irrégulières qui cassent le rythme. Je suis trop essoufflée alors je laisse Bernard et Annabel gravir seuls le sommet. Je les attend sur le bord du chemin, observant oiseaux et papillons :


Ils partent donc pour ces presque 700m de dénivelés qu'ils parcourent en 1h pour la montée et en 25mn pour la descente (alors qu'il est annoncé un minimum d'1h30 pour la montée). Un grand bravo à Annabel qui avoue n'avoir jamais rien fait d'aussi difficile :




Et on se retrouve tous les 3 à l'arrêt des bus, après avoir eu une petite pluie en début d'après-midi.
Arrivant avec plus d'une heure d'avance pour prendre notre train, nous nous réchauffons au Café de Paris, avec chocolat chaud et croissants : après l'effort, le réconfort ...

 

Et de retour au camping-car, Douchka nous fait une superbe fête, après cette journée passée sans elle.
Dès le lendemain, lundi, nous reprenons la route car nous avons rv avec Marie et Astérix le mercredi soir. Et plus de 1000km nous attendent, la grande majorité en montagne. Léonce fume toujours et un nouveau bruit fait son apparition : Bernard pense que cela vient des roulements à bille. Mais après pas mal de graisse sur les cardans, le bruit diminue un peu. Annabel dort encore (6h du mat) mais nous, nous recommençons à angoisser ... arriverons-nous à Pachacamac ? Même Douchka sent notre angoisse. Un couple de français nous a conseillé d'aller visiter les salines de Maras, non loin de là, et en effet c'est assez surprenant cette eau qui sort salée de la montagne.



Le sel est récupéré de mai à octobre, les saisons plus sèches.
Ensuite, nous nous rendons à Moray, lieu où les incas testaient les meilleures conditions de culture de diverses plantes.







Et Bernard veut essayer de voler : nous sommes à 3500m et il n'a pas encore volé aussi haut.








Mais son moteur n'a pas assez de puissance et il n'arrive pas à décoller. Il se retrouve étalé dans le champ mais sans bobo ni casse.

Le soir, un fort orage nous oblige à nous arrêter et le lendemain, en franchissant le col à 4600m, nous découvrons la neige :



Dans la même journée, de 4600 au niveau de la mer, nous passons de la neige au désert. Sans doute de 0° à 30°. Nous arrivons l'après-midi à Pachacamac où nous sommes ravis de retrouver Tiny, Marie et Astérix. Nous restons ensemble jusqu'à notre départ ce vendredi 28 février.

L'ambiance familiale dont Tiny a le secret
La maison de Tiny est un vrai plaisir avec sa grande terrasse face au jardin-verger

Tiny  (sous le chapeau) cuisine très bien









le colibri du jardin
le trajet réalisé avec Annabel

Catherine et Annabel sont reparties de Lima.
Annabel reprend l'école à Paris chez son père,
Catherine part en Inde dans un ashram pour 2 mois
et moi j'attends Christophe, mon ami paramotoriste qui vient voler au Pérou pour 2 semaines
A bientôt pour d'autres aventures ...

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