lundi 19 novembre 2012

Buenos Aires : Dimanche 18 novembre

Arrivée à Buenos Aires après 20 heures de bus et 1800 km parcourus (où par le plus grand des hasards, j'ai pu voir la fin du film "Rome in love" que je n'avais pas vu dans l'avion), je demande au serveur du bus où se trouve les taxis  : Donde esta taxis ? (et oui je fais des progrès en espagnol !) et il m'indique des hommes juste à côté. Je m'adresse à l'un d'eux ses et celui-ci me demande où je veux aller. Il m'emmène à une guérite où un type me pose la même question. Je lui dis et il m'annonce 110 pesos, ce qui me semblait déjà beaucoup. 

Attention ARNAQUE : Je sors un billet de 100 et cherche dans ma poche un petit billet de 10. Ne le trouvant pas, je recherche un autre billet de 100 pesos (pas rangé aux mêmes endroits). Le type parle avec le chauffeur et moi j'attends toujours ma monnaie. Et quand je lui réclame, il me dit que je lui ai donné l'appoint. Mais moi je sais que c'est faux et je commence à m'énerver mais je sens bien que je ne peux rien prouver et que mon espagnol ultra light n'ira pas bien loin. Alors j'abdique, bougonnant au voleur en partant vers la voiture qui n'était d'ailleurs pas un taxi mais une société privée qui fait payer plus cher. Le chauffeur tout embêté du coup me fait le guide touristique devant tous les monuments que nous voyons au passage. Devant son envie de me faire oublier cette arnaque (en espérant qu'il n'était pas de mèche), je me suis déridée. A 9H30 un dimanche matin, les rues étaient désertes.

En arrivant au terminal des bus, à Retiro, j'avais l'impression de me retrouver dans un autre monde : la façade des maisons de toutes les couleurs, mais autour c'était comme un bidonville. Ici ils appellent cela "villa" ! Il y avait des monticules d'ordures où je voyais les enfants chercher je ne sais pas quoi. Etrange sensation ! 

Arrivée à bon port, la propriétaire de l'appartement, loué pour la semaine, est arrivée, toute guillerette et m'a fait visiter son charmant 2 pièces, avec une vraie cuisine, une vraie salle de bain, un vrai canapé et en plus, tout ça au calme, ce qui est, paraît-il très rare à Buenos Aires. Voilà je vais me poser ces quelques jours à BA en essayant de résoudre les problèmes de certificat vétérinaire argentin pour Douchka. Et en me délectant de ce charmant endroit où je vais me prélasser et découvrir BA, en comptant les heures qui me séparent de Bernard et Annabel qui viennent de quitter Rio pour Santos demain.

1 commentaire:

  1. Yahaa!
    Bon, commentaire inutile, mais juste pour dire que j'ai retrouvé mes identifiants google et je pourrai dorénavant prouver que je suis le blog :)

    Je constate que la réputation des taxis est universelle... je suis sûr que vous aurez l'occasion de vérifier celle des garagistes :p

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