samedi 10 novembre 2012

Jujuy : vendredi 9 novembre


Me revoici à Jujuy après mon périple de 2 jours à Susques.

Des que l'on quitte Jujuy, le paysage change : de la plaine, nous passons aux montagnes, vertigineuses et splendides, majestueuses aussi. Pas de clim dans le bus qui m'amenait à Susques, alors entre la chaleur et l'altitude, j'étais dans les choux. Mais j'ai pu par moments entre apercevoir ces paysages incroyables durant ces 5h de route.

Route 52 qui monte, qui monte ... vers le Chili


Col à 4170m

A la fin du voyage, nous avons traversé le désert de sel : ce desert de sel n'est pas une ancienne mer mais un mélange chimique.

Salinas Grandes : comme un mirage au loin

Bassins remplis d'eau et ... de sel



Phénomène géologique : de hautes montagnes captent les pluies, une forte activité volcanique charge en minéraux ces eaux de ruissellement et les fait remonter à la surface d'un plateau sous forme d'une lagune. Ajouter une bonne évaporation due à la chaleur tropicale et on obtient un désert de sel.

Un désert de sel ou salar en Amérique du Sud est un lac plus ou moins temporaire et aux rives changeantes dont les sédiments sont essentiellement constitués par des sels (chlorures, sulfates, nitrates, borates, etc). Les sels précipitent sous l'effet d'une forte évaporation, qui sur un long délai est toujours plus importante que l'alimentation ou arrivée d'eau dans le bassin.

Depuis quelques années, les salars (en particulier ceux de Bolivie) sont très convoités en raison de leur richesse en lithium, métal indispensable à la réalisation des accumulateurs électriques les plus répandus (ordinateurs portables, téléphones mobiles etc.).





A l'arrivée, à Susques, à 3500m, j'avais l'impression d'être au bout du monde ! Pourtant dans certains villages du Mali, c'était déjà surprenant mais là aussi, ce fut un choc. Choc aussi physique : impression d'étouffer et mal de tête incessant. J'ai retrouve avec plaisir Nicole, en plein préparatif du festival puisque chaque année, depuis 3 ans, elle organise un festival de musique à Susques avec les écoles éloignées qu'elle aide.

Vous allez me dire : mais qui est Nicole ? c'est kaki, la tante de Bernard, qui a fait sa connaissance en Argentine et elle nous a mis en contact quand elle a su que nous partions en Amérique latine. C'est une femme pleine d'énergie qui passe 2 à 3 mois par an ici et le reste de l'année, dans le sud de la France, où elle se démène pour organiser des lotos, des ventes, des repas pour financer les écoles de la Puna qu'elle aide. L'association qu'elle a créée se nomme 'Les enfants d'Atacama'. Elle a une pêche d'enfer et il faut arriver à la suivre ! Ca ne vous rappelle personne ?

Un couple de ses amis français, Valérie et Alain, sont arrivés en même temps que moi et je me suis sentie moins seule de partager ces premiers moments en leur compagnie : j'ai vu mes premiers lamas avec eux : ce n'est pas rien ! Mais les vigognes, plus sauvages, je les ai vus de loin avec Nicole en redescendant ce soir.










































Hier jeudi, les derniers preparatifs. Me voyant pas au mieux de ma forme, Nicole m'a amenee a l'hopital, histoire que je me fasse un petit shoote d'oxygene car des mon arrivee, j'ai ressenti des difficultes pour respirer et un mal de tete incessant. Il parait que le mal de l'altitude, c'est comme le mal de mer : le corps met 3 jours pour s'habituer ... je suis redescendue trop tot ! Mais the next week, nous allons monter a 4500m donc ce n'est pas fini. A plus tard ...

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