jeudi 29 novembre 2012

Punta Indio : jeudi 29 novembre

Ma fin de séjour à Buenos Aires fut chouette : le samedi, avec Véronica et Dominique, nous avons arpenté les rues de la Boca, après un déjeûner typique argentin : de la viande grillée accompagnée d'un bon vin.














 Mon premier maté à La Boca
 Veronica et Dominique




 La Boca, le quartier des bords de l'estuaire, le berceau du tango, ces baraques peintes de toutes les couleurs pour que le quartier soit moins triste (avec les fonds de pot de peinture servant à repeindre les bateaux) et c'est réussi ! Même si, à présent, c'est surtout un quartier touristique, l'éclat de ses couleurs vives, est surprenant et donne envie de photographier partout (ça tombe bien, c'est la seule fois où j'ai pris mon appareil photo).

Le soir, nous nous sommes mis en quête d'une Milonga : mot qui a 2 significations, à la fois c'est un lieu où on danse le tango et c'est aussi une sorte de tango, plus rapide, si j'ai bien compris les explications de Véronica ! Mais je ne suis sur de rien. Oui j'ai des photos mais je dois être dans un coin bien perdu car cela met trop longtemps à les importer alors ce sera pour plus tard (je compte sur bernard pour me motiver : il a l'air très accroc pour les photos). C'était un lieu d'initiés et même, pour la plupart, d'initiés retraités ! Mais ce côté authentique (et non pas touristique) m'allait bien. Je suis hypnotisée par cette danse, par cette sensualité dégagée, ce penchant pour une attitude très sérieuse me fait rire et m'impressionne. A près de 2h du matin, nous avons quitté les lieux, la piste de danse commençait à s'éclaircir et moi j'imaginais ce dimanche matin à nettoyer mon cosy appartement et faire ma valise puisque la propriétaire venait à midi !





Avant de partir de l'appartement, j'ai évidemment oublié d'appeler Dominique et Véronica pour se donner rendez-vous et j'ai donc bien galéré pour trouver un téléphone public qui fonctionne avec tout mon chargement que je n'arrivais plus à tirer ! J'ai fini par trouver une épicerie ouverte avec un téléphone et ils me regardaient bizarrement quand, après avoir téléphoné à Dom, je l'attendais assise au bord de la route avec tout mon bordel (ma valise énoooooorme, mon sac noir au dos, un sac à course avec mon duvet et mes 2 paires de chaussures et mon petit sac "à main" avec mes bricoles, genre chapeau, lunettes, livre d'espagnol, ...). Le type du café d'à côté est même venu me demander si je cherchais un logement ! C'est dire si je devais faire paumée !!!

Dominique et Véronica sont arrivés et m'ont gentiment accompagnée jusqu'à l'arrêt de bus pour que je prenne le bon bus pour La Plata. Dom en a profité pour m'acheter une carte sim mais comme il n'y a pas de réseau à Punta Indio (ou alors je n'ai pas trouvé le bon endroit), je ne l'ai pas testé. 
Adios Buenos Aires que je reverrai dans quelques jours avec Annabel.

Arrivée à La Plata, je me dirige droit vers un taxi qui m'emmène à mon hôtel où j'ai piqué un roupillon tellement j'étais fatiguée. Et puis à mon réveil, il pleuvait donc je n'ai pas visité La Plata, qui, paraît-il est mignonne. Le lendemain, lundi et jour férié, je me renseigne pour mon autre bus à prendre pour aller à Veronica. Re taxi, re bus et arrivée à Veronica, le chauffeur m'explique que le bus qui va à Punta Indio est juste là et va partir (si si j'ai tout compris !). J'arrive donc vers 15h à Punta Indio où le voisin Miguel et l'hôte des lieux, Nicolas, sont là pour m'accueillir à l'Hostel Paraiso.

Entre nous, l'hôtel n'en a que le nom car c'est une petite maison avec plusieurs chambres dont une  qui est un dortoir de 8. A l'étage, il y a 2 pièces : une de 2 lits superposés et LA chambre avec un lit de 2 places que je me suis octroyée d'office puisque je suis la seule cliente et même, à partir du lendemain matin, la seule tout court, puisque Nicolas repart le lendemain aux aurores en bus pour aller travailler toute la semaine à BA. Avant d'aller se coucher, nous partageons un maté tous les 3.
Depuis je suis seule avec Douchka que j'ai retrouvé dès lundi avec une Graciela presque triste de se séparer de notre chienne si attachante ! Elle avait même peur pour elle puisque "l'hôtel" se trouve tout près de la "grande" route. La route est large mais pas goudronnée, ce qui n'empêche en rien les automobilistes de rouler vite, en effet.

Depuis je me délecte à lire, écouter de la musique et et des émissions de radio (merci Mickey !), nous nous baladons dans cette belle campagne et au bord de la mer. Mais l'eau d'aspect boueux ne me donne pas envie de me baigner. Donc rythme cool où je ne croise que le voisin qui m'a gentiment offert un papillon et l'épicière avec qui je ris bien quand je vais faire mes 2/3 courses quotidiennes.

Je pensais que bernard et annabel arriveraient demain ou samedi, mais aux dernières nouvelles, ça m'étonnerait !

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